Transport urbain: La Mairie de Douala 1er contre la surcharge et la violation des sens interdits
Cette municipalité du Département du Wouri a lancé depuis le 24 février 2022, une opération de sensibilisation contre ces dysfonctionnements, à l’endroit des taxis et des mototaxis de cet Arrondissement.
Jean Jacques Lengue Malapa, le maire de Douala 1er parviendra-t-il à relever son défi? Celui de mettre au pas les moto-taximen et taximen de l’Arrondissement de 1er. Le maire de cette municipalité a lancé une grande opération de sensibilisation de ces corps de métiers du transport urbain. Arrondissement-phare du Département du Wouri, Douala 1er connaît comme les autres arrondissements le phénomène d’incivisme des conducteurs de taxis et de motos. Incivisme marqué par la violation de la matérialisation verticale et horizontale, les surcharges, la mauvaise conduite, défaut d’équipements de sécurité ou de protection individuelle, absence de documents administratifs etc…. Une véritable préoccupation au regard des lourdes conséquences engendrées.
Jean Jacques Langue Malapa prend pour exemple, ce drame survenu au quartier Ngodi, qui a mis en scène un mototaximan en situation de surcharge. Les 4 personnes transportées, membres d’une même famille, trouveront la mort au cours d’un accident malencontreux. Ou des cas de vols dans les taxis du fait des surcharges. «Cela ne devrait plus se répéter. Perdre quatre membres d’une famille à cause d’une simple négligence qu’on aurait pu éviter», se désole le maire de Douala 1er. La pratique de la surcharge, communément appelée «bâchement», est, en effet courante, dans le transport urbain à Douala 1er. Si ce moyen permet au conducteurs de taxis et de mototaxis de se faire de menues rentrées financières, il présente, toutefois de nombreux dangers pour le chauffeur et ses passagers. Le fait de Ngodi est tout aussi dévastateur que les pratiques inciviques relevées précédemment.
Malgré les efforts du gouvernement et des collectivités territoriales décentralisées, la menace demeure préoccupante. La campagne engagé par la mairie de Douala 1er s’effectue en deux phases. Une phase de sensibilisation lancée le 24 février 2022 et une phase de contrôle qui marquera le début des sanctions en cas de violation des sens interdits, ou des feux de signalisation, et les surcharges dans les taxis et motos. «Tout contrevenant sera frappé d’une amende ou verra son engin mis en fourrière. Mais pour l’instant nous optons pour la sensibilisation avant la répression», a prévenu Jean Jacques Lengue Malapa.
Dans le cadre de cette opération, le maire de Douala a effectué personnellement une action de sensibilisation et d’explications dans les rues de Douala 1er afin de toucher le plus grand nombre et susciter l’adhésion de taximen et moto-taximen de Douala 1er, sur le bien-fondé de cette démarche. L’équipe de sensibilisation delà mairie de Douala 1er s’est ainsi déployée au carrefour Ancien Dalip, aux abords de l’hôpital Laquintinie de Douala, en passant par le Feu rouge Bessengue, l’École publique de Déido et le Rond point Déido.
Johnson Kongolo