Cabef 2022: trois sous-projets « CAPS » pour sortir l’Afrique de la crise énergétique
La révélation a été faite par Gabriel Obiang Nguema Lima, le Ministre des mines et des hydrocarbures de la Guinée équatoriale, au cours d’un forum sur le sujet qui s’est ouvert à Douala ce 8 septembre 2022.
Le Cabef (Central Africa business energy forum) est cette plateforme d’échanges et de réflexion pour la sous-région Afrique centrale et les pays voisins, dont l’objectif est de développer l’industrie énergétique, ainsi que la croissance économique. Dans l’optique de rendre effectif cette vision communautaire, les Ministres de la sous-région en charge du secteur de l’énergie des pays de la Ceeac, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale), des experts, des responsables des administrations publiques et privées et les opérateurs économiques, durant deux jours tableront sur la thématique centrale « Construction des infrastructures pétrolières et gazinière afin d’éradiquer la pauvreté énergétique en Afrique centrale d’ici 2030 ».
Nathalie Lum, Présidente du Cabef parle d’un objectif commun auquel tous les États doivent se pencher afin de trouver des solutions à cet épineux problème énergétique. En sa qualité, de Premier Magistrat de la ville hôte, le Dr. Roger Mbassa Ndine s’est dit honoré par le choix porté sur la ville de Douala pour abriter ce forum international, au regard de l’importance et de la pertinence de problème de l’énergie dans une ville comme Douala: « les besoins en énergie sont importants et sans cesse croissants compte tenu de la forte activité industrielle dans la ville, montrent l’intérêt que les gouvernements des pays d’Afrique centrale accordent au secteur énergétique dans leurs objectifs », a-t-il précisé. Il est donc primordial que les pays africains puissent coopérer pour résoudre les problèmes d’énergie et éloigner la pauvreté économique. Le cap est donc mis sur 2030, afin que le déficit énergétique enregistré jusque-là soit un lointain souvenir, relevant du passé.
« L’énergie doit se positionner à l’avenir, sinon à présent comme un bien public dans nos pays africains », a indiqué le Ministre Gabriel Dodo Ndoke, Ministre des mines, de l’industrie et du développement technologique (Minmidt), représentant du Premier Ministre Camerounais à cette cérémonie. L’urgence de trouver des solutions au problème énergétique, impose que cela ne soit pas seulement réduite aux experts, mais également qu’elle s’ouvre aux acteurs intervenants sur l’énergie, et aux consommateurs surtout qui sont à l’autre bout de la chaîne, a instruit le Ministre, représentant du Premier Ministre, aux organisateurs du CABEF 2022.
Les 3 CAPS comme solution à la crise.
Ce sujet est vital, car, ajoute Gabriel Dodo Ndoke,aucune économie moderne ne peux survivre, ni prospérer sans énergie. C’est pourquoi tout est fait pour sa concrétisation. Le prétexte étant trouvé de mettre autour de la table les experts et les acteurs de la chaîne, pour réfléchir sur ce problème commun, afin de trouver les solutions aux différents problématiques posées par le problème énergétique. « L’objectif du Cabef est de mettre fin au sous-développement énergétique en Afrique centrale et en Ceeac », a indiqué Nathalie Lum. Un territoire peuplé de 163.495.000 habitants et étendu sur 6,61 km2 (25 habitants au km2). La stratégie du Cabef repose, ainsi, sur le CAPS (Central African Pipeline System), projet gigantesque de construction d’équipements et infrastructures de production énergétique. Ce projet inter-États se fonde sur 4 piliers: la sous-composante CAPS 1 (Central north pipeline system) qui regroupe depuis la ville de Kribi au Cameroun, la Centrafrique en passant par le Tchad.
Le CAPS 2 (Central west pipeline system) qui s’étend de la Guinée Équatoriale, au Gabon, jusqu’au Congo-Brazzaville. Le CAPS 3 (Central soutth pipeline system) qui regroupe l’Angola, la République Démocratique du Congo, le Rwanda et le Burundi). Cette plateforme internationale sera renforcé par des réseaux nationaux réhabilités dans les 11 États de la Ceeac: « le projet CAPS vise à mettre fin à la pauvreté énergétique en Afrique centrale d’ici d’ici 2030. Faire bénéficier à nos populations le potentiel énergétique dont nous disposons », s’est exprimé Gabriel Obiang Nguema Lima, Ministre des mines et des hydrocarbures de la Guinée Équatoriale, parrain du Cabef 2022.
La présence de Martha Catex-Tatum, vice-Maire de Housthon, ville Américaine réputée être la plaque tournante de l’énergie mondiale, a été invitée à ce forum en qualité de partenaire stratégique. Elle a marqué sa présence par la remise d’un prix à la présidente du Cabef, en signe de reconnaissance des services rendus au secteur énergétique et sa volonté effrénée de regrouper les acteurs du secteur autour d’un objectif Commun. Au regard, de la pertinence du sujet, beaucoup d’espoir reposent sur les différentes résolutions qui sortiront de ces deux jours de concertation. Rappelons, qu’un partenariat d’agrément a été signé entre Nathalie Lum, au nom du Cabef et Oumar Farouk, le Président de l’Organisation des pays africains producteurs de pétrole (African pretroleum producer Association).
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