Pêches artisanales: l’Anepac se donne de nouveaux challenges
C’est l’objet de la réunion qui s’est tenue ce 13 juillet 2023, à Douala, qui a rassemblé certains membres désignés après l’Assemblée générale extraordinaire élective du 2 juillet 2023 de Douala, qui a porté Richard Njoh à la présidence de cette association. Il était donc nécessaire pour le nouveau bureau de faire une prise de contact avec les chefs des différents campements, afin de jeter les bases de l’élaboration d’une feuille de route précise.
C’est une association en lambeaux, sans actifs, ni passifs que les prédécesseurs chargés de conduire ses rênes n’ont pu présenter, ni laisser à leurs adhérents. Par conséquent, la nouvelle équipe devrait s’armer de courage et d’un véritable plan de relance de la pêche artisanale qui nourrit 70% de la population Camerounaise, pour relever ses défis. Or, Il est difficile, voir impossible de faire une véritable évaluation de cette association, qui est vieille de 29 ans, créée en 1994 à Douala.
Le bureau nouvellement élu et installé, de concert avec les chefs de campements présents lors de ces assises, ont dressé les difficultés rencontrées dans le cadre de leurs activités. Elles sont de plusieurs ordres dans les eaux: les tracasseries maritimes, les menaces ponctuelles des forces du maintien de l’ordre, les attelons maritimes qui causent des accidents, l’exploitation illégale de la mangrove, l’exploitation abusive du sable, source de menace de vie dans la mer, entre autres.
Ainsi, pour une meilleure relance de cette association, et pour redonner à l’Anepac (Association nationale des exploitants des produits de mer et activités assimilées du Cameroun), ses lettres de noblesse, la nouvelle équipe dirigeante entend: réunir tous les membres, échanger démocratiquement avec tous les adhérents, recueillir les avis, corriger les erreurs du passé, aller vers les chefs de campements et recencer tous les adhérents, présenter une feuille de route acceptée par la majorité, réinstaller et redynamiser les campements.
Outre ces perspectives, « il faut créer entre les membres une solidarité sociale et professionnelle, sensibiliser, éduquer et former les membres à exercer leurs activités en respectant les lois et règlements nationaux et internationaux en vigueur, lutter tant contre l’exploitation anarchique et clandestine des produits halieutiques pour la préservation des milieux aquatiques », a indiqué Richard Njoh président de l’Anepac.
Mieux, susciter les moyens techniques et logistiques susceptibles de promouvoir l’exercice rationnel et optimal des activités des membres, promouvoir les activités de production et d’exploitation durable des ressources, défendre et représenter les droits et intérêts de tous les membres pêcheurs, aquaculteurs, fumeurs vendeurs des produits de pêches et ceux qui exercent les activités assimilées sur le territoire Camerounais, entretenir des relations avec des organisations poursuivants des objets et activités similaires.
Félix Beda