Préservation de l’environnement: des cadres d’administration et de la société civile mieux outillés

(Ripostes,Auguste Domo). Du 18 au 22 décembre 2023, ces spécialistes intervenants dans les secteurs de la lutte contre le changement climatique, la prévention les crises et catastrophes environnementales en Afrique centrale, ont été réunis à Douala sous l’initiative de la représentation de la Fao au Cameroun, à l’occasion d’un atelier sous régional de renforcement des capacités en changement climatique, gestion de l’environnement et des crises et catastrophes environnementales en Afrique centrale.

«Nous nous retrouvons aujourd’hui à Douala dans le cadre de cet atelier, pour d’abord confirmer la bonne coopération entre la représentation de la Fao au Cameroun, et le Gouvernement du Cameroun. Nous sommes contents qu’ils nous impliquent dans l’organisation et le déroulement de cet atelier qui est en fait un atelier de renforcement des capacités des compétences nationales en matière de gestion des changements climatiques et de gestion des catastrophes », déclarait Bring Christophe, Directeur de la Conservation et de la Gestion des ressources naturelles au Ministère de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable qui préside cet atelier.

Ces assises du 18 au 22 décembre interviennent dans un contexte particulier où les pays de la sous-région, en dépit des efforts colossaux qu’ils fournissent afin d’apporter une réponse adéquate aux grands défis environnementaux actuels, peinent à régler les problèmes liées au changement climatique et à la gestion des crises et des catastrophes environnementales. La nécessité d’un renforcement de compétences se présente par conséquent comme un impératif largement pris en compte par la Fao.

«Nous remercions la Fao pour cette opportunité qui donne aux cadres des administrations, de la société civile de faire un renforcement de capacités sur les risques et les catastrophes liées au changement climatique. Un grand pays comme le mien, nous connaissons de plus en plus les inondations, des saisons perturbées, les agriculteurs ne savent plus comment faire, comment se débrouiller pour protéger leurs productions parce qu’ils ont eu à perdre le fruit de leur labeur, les communautés sont perturbées par les vagues de chaleur. Pour cela, il faut que les cadres eux-mêmes comprennent de quoi il s’agit afin de pouvoir accompagner les communautés. Cette formation va nous permettre de mieux accompagner et d’expliquer aux communautés comment être résilient à ces perturbations climatiques. Voilà ce qui sera notre devoir au terme de cette formation», affirmait à son tour, Bashige Baliruhya Eulalie, Conseiller Refadd en République démocratique du Congo.

«ll est vraiment nécessaire de faire le renforcement de capacités pour remémorer un peu les mémoires et faire une synthèse de ce qui a été dit. C’est très important pour l’Afrique centrale de saisir les questions de changement climatique, les questions de crise alimentaire», a ajouté Ahmat Mahamat, point focal Cnd au Tchad.

Démarche pédagogique

D’après les informations recueillies, l’atelier de renforcement est organisé en deux pans, dont le premier qui a porté sur le changement climatique s’est déroulé en deux jours, au même titre que le second, relatif au renforcement des capacités en gestion de l’environnement et des crises et des catastrophes environnementales. Le dernier jour, les participants ont effectué une visite de terrain dont le but consistait à mettre en pratique les enseignements reçus à la formation et à toucher du doigt des cas concrets qui illustrent les impacts des changements climatiques ou les crises et catastrophes environnementales.

Au bout de ces assises, les participants ont entre-autres renforcé leurs capacités en matière de gestion des changements climatiques ainsi que leurs impacts sur les systèmes alimentaires, la résilience des populations et la sécurité alimentaire en Afrique centrale. Ces derniers ont acquis une meilleure compréhension des concepts de base des risques et catastrophes environnementales et des dispositifs pour gérer les risques et catastrophes naturelles.