20 septembre 2024

Foncier: 500 hectares déclarés d’utilité publique au profit du Port autonome de Douala

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(Ripostes,Georges Semey). Cette aire située à Missole l (Sanaga maritime), permettra d’augmenter la capacité de stockage et de stationnement conteneurisé de l’institution portuaire, afin d’éviter un encombrement de la plateforme de Douala-Bonaberi.

L’Arrêté date du 15 mai 2024, signé par le Ministre Henri Eyebe Ayissi, des domaines, du cadastre et des affaires foncières (Mindcaf), en faveur du Port autonome de Douala (Pad). L’acte administratif déclare en effet, d’utilité publique, une zone d’activités industrielles et logistiques dans la localité de Missole l, Arrondissement de la Dibamba, Département de la Sanaga maritime, dans la Région du Littoral.

D’une superficie de 500 hectares, la declaration est la conséquence d’une requête formulée par le Port autonome de Douala, le 3 mai 2024. Qui devra y effectuer des travaux d’aménagement. En réalité, il s’agit pour le Port autonome de Douala de diversifier son espace géographique hors du hub de Douala-Bonaberi, en créant des ports secs dans des localités environnantes de la capitale économique.

Située à environ 30 km de Douala, à la sortie Ouest de la ville, la localité de Missole servira par conséquent d’aire de stationnement de marchandises, compte tenu du flux de marchandises et du trafic, de plus en plus important observés, au Port de Douala-Bonaberi. Rappelons que le Port autonome de Douala a engagé depuis 2016, d’importants travaux de modernisation de ses infrastructures, mais également l’extension et la diversification de sa capacité d’accueil.

Après cette déclaration d’utilité publique, il appartient désormais au Préfet de la Sanaga Maritime de prendre toutes les dispositions concourant à la conduite diligente des travaux de la commission de constat et d’évaluation, présidée par ce dernier qui aura la charge de choisir et faire borner les terrains concernés aux frais du Port autonome de Douala, faire poser les panneaux indiquant le périmètre de l’opération toujours aux frais du Port autonome de Douala.

Il s’agira par ailleurs de constater les droits, évaluer les biens en cause et identifier leurs propriétaires et titulaires, constituer le cas échéant, une sous-commission technique de trois (3) membres au moins, à l’effet d’expertiser les titres fonciers, les constructions, les différentes catégories de biens et autres mises en valeur constatées sur le terrain.

Notons que l’Arrêté sus-cité devient caduc si dans un délai de 2 ans, à compter de la date de notification, il n’est pas suivi de la publication du décret d’expropriation.

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