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Agriculture: La climatologie au service de la gestion des risques et des catastrophes

(Ripostes,Jean Marie Dim Dim). À l’initiative du ministère des transports, en collaboration avec l’organisation Acmad, un atelier de consultation pour la mise en place et l’opérationnalisation des plateformes des services climatologiques des secteurs de l’agriculture et de la gestion des risques des catastrophes, a été ouvert ce 23 juillet 2024 à Douala.

Durant trois (3) jours des experts venus de diverses structures publiques, organisations privées et internationales, qui sont essentiellement des utilisateurs des services climatologiques partageront leurs expériences, et leurs attentes en vue de l’amélioration des services des plateformes de météorologie, pour l’agriculture et pour la gestion des risques. D’après André Kamga, directeur général de l’Acmad, cet atelier de consultation vise essentiellement à accompagner les services de météorologie nationale. «Nous sommes ici pour un premier atelier de consultation des utilisateurs des services météorologiques et climatiques spécifiquement pour le secteur des gestions des risques et catastrophes, de l’agriculture. L’objectif c’est de soutenir les services de la météorologie nationale qui ont déjà engagé des accords avec ces différents secteurs pour moderniser la panoplie des informations dont ont besoin ces secteurs. Cela passe en priorité par des consultations, pour mieux identifier les besoins en produits et services», expliquait-il.

Cet atelier, premier du genre, s’inscrit dans une logique d’une meilleure structuration des services climatologiques afin de leur permettre d’enregistrer les performances égales à celles du secteur de l’aviation. «Il y a un seul secteur où la météorologie est structurée, c’est le secteur de l’aviation, avec les changements climatiques et l’augmentation en fréquentes intensités extrêmes, il est important de structurer les autres secteurs à peu près de la même façon. Structurer veut dire l’organiser, produire des règlements et éventuellement des décisions qui organisent et permettent que ces secteurs puissent aussi bénéficier des services météorologiques pour réduire les impacts des changements climatiques », ajoute André Kamga.

Au terme de cette session, il sera question d’établir la liste des produits et services, un catalogue, un programme de travail pour mieux développer les services climatologiques et un règlement intérieur qui va structurer le fonctionnement de chaque plateforme, dont une plateforme pour l’agriculture et une plateforme pour la gestion des risques. Pour le directeur de la Météorologie nationale et représentant du Ministre des transports à cette cérémonie d’ouverture, Simplice Tchinda Tazo, il sera question pour les participants, au cours de ces assises, d’exprimer leurs besoins en termes d’informations météorologiques, afin d’aboutir à des solutions ou réponses concrètes en faveur de l’amélioration des produits et services des secteurs climatologiques.

«En vue de structurer la fourniture des informations à l’ensemble des secteurs prioritaires qui ont été identifiés dans le plan d’actions du cadre national des services de climatologie, le ministre des transports a signé des accords-cadres de collaboration avec plusieurs entreprises publiques, privées, qui font par exemple dans l’agro-industrie. Et ce type d’accords avait également été signé avec les collectivités territoriales décentralisées, à l’exemple de la communauté urbaine de Douala, la communauté urbaine de Yaoundé, la communauté urbaine de Bafoussam, et les bases sont déjà posées par cet accord. Nous attendons donc de cet atelier que les utilisateurs expriment leurs besoins d’informations météorologiques sans complaisance, afin que les lacunes soient détectées et nous allons compter sur l’appui de l’Acmar pour pouvoir satisfaire ce besoin », a-t-il déclaré.

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