La convention a été paraphée au terme d’un atelier tenu du 15 au 16 septembre 2022 à Douala.
En présence des représentants des pays membres de l’OAPI (Organisation Africaine de la propriété intellectuelle) , des experts du PPOV , du Directeur général de l’OAPI, et du Ministre des mines, de l’industrie et du développement technologique (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoke, l’atelier s’est tenu du 15 au 16 septembre 2022 à Douala.
L’atelier régional a eu pour thème centrale « la production, la protection et la commercialisation des obtentions végétales pour le développement du secteur semencier ». Ce, autour des défis alimentaires auxquels sont confrontés les populations africaines, de l’insuffisance de la production agricole en Afrique, et du défi de l’optimisation de la production d’ici 2050 etc…. La rencontre de Douala est la suite logique et technique de la conférence des Chefs d’États Afrique tenue à Malabo en Guinée équatoriale pour résoudre ce problème.
Denis L.Bouhoussou, Dg de l’Organisation Africaine de la propriété Intellectuelle, évoque un « contexte mondial alimentaire qui témoigne à suffisance, de l’incapacité de l’Afrique à satisfaire ses populations », regrette le fonctionnaire international. Pour lui, la crise Russo-ukrainienne, est assez révélatrice. Fort de ce constat, l’enjeu aujourd’hui est d’assurer la production et le développement agricole en Afrique, en tenant compte des changements climatiques. Les représentants des États membres de l’OAPI, de l’Union Européenne, du PPOV, en présentiel, comme en distantiel ont la lourde charge de mettre à la disposition des États membres un cadre normatif orienté vers les productions de semences.
Selon le Ministre Gabriel Dodo Ndoke Minmindt, et vice-président de l’OAPI, « le secteur agricole est mis à rude épreuve face aux changements climatiques. Les gouvernements sont interpellés, les populations sont victimes de la carence alimentaire, il est donc plus qu’urgent de changer de paradigme », suggère le membre du gouvernement dans son discours d’ouverture de circonstance. L’atelier vise à permettre aux États membre de mieux organiser leur stratégie de développement alimentaire, afin de résoudre au mieux les manquements observés. C’est également une porte d’entrée à la satisfaction des besoins alimentaires des populations de l’Afrique centrale et du Comores.
C’est dire que beaucoup d’espoirs sont fondés sur les résolutions sorties de cet atelier. D’ailleurs, la signature de contrat entre l’IRAD et l’OAPI, est l’une des premières résolutions. Cette signature permettra à l’IRAD d’être le centre technique agrée pour la délivrance de certification de la recherche agronomique.
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