Cemac: le projet de Jacqueline Nkembe épouse Adiaba pour la Cosumaf
Âgée de 56 ans et originaire du Département de la Sanaga Maritime Région du Littoral, Cameroun), la spécialiste hérite d’une institution à la croisée de ses missions. La promue devra faire face à la percée de la cryptomonnaie, le blanchiment d’argent, la faiblesse de l’épargne secondaire, à la finalisation du projet d’élaboration du Règlement général du marché financier, maîtrise de la finance islamique etc……
C’est désormais Jacqueline Nkembe épouse Adiaba qui est appelée à conduire pendant 5 ans les rênes de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf). Le choix des Chefs d’États de la Cemac a été porté sur cette banquière de nationalité Camerounaise âgée de 56 ans. Originaire de la Sanaga Maritime (Région du Littoral) Jacqueline Nkembe épouse Adiaba jouit d’une expérience de 30 ans dans le secteur de la banque et du marché financier.
4ème Présidente de la Cosumaf, elle sera, dès son installation, la première femme a occupé ce poste depuis la création de cette institution en 2011. Titulaire d’un diplôme d’études approfondies (Dea) en monnaie, banque et finance, ainsi que d’une maîtrise en économie internationale obtenue à l’Université de Paris l, Panthéon-Sorbonne, elle occupait le poste de Directeur de Cabinet du Tchadien Nagoum Yamassoum, le Président sortant de la Cosumaf.
Pourtant, Jacqueline Nkembe épouse Adiaba a occupé auparavant, plusieurs postes de cadres dans le secteur privé ou au sein des institutions Communautaires. À la Société générale Cameroun (Sg Cameroun), par exemple, qu’elle quitte 2002, pour la Douala stock exchange, la défunte bourse des valeurs mobilières du Cameroun. Elle y occupera la fonction de Directeur du marché, des acteurs et des systèmes d’informations.
En plus des missions traditionnelles dévolues à la Cosumaf qui sont la protection de l’épargne investit en instruments financiers, information des investisseurs dans le cadre d’un appel public à l’épargne, veiller sur le bon fonctionnement du marché financier sous-régional, prise en compte de la stabilité financière de l’ensemble de la Cemac, la Camerounaise devra parachever le grand chantier d’élaboration du Règlement général du marché financier, engagé par son prédécesseur, poursuivre la régulation du marché, la surveillance des processus d’introduction en bourse, la gestion des cotations, le suivi quotidien des séances, la diffusion de l’information financière.
Sa désignation intervient au lendemain de l’annonce par plusieurs États de la sous-région, ainsi que de quelques entreprises privées, d’introduire leurs entreprises au sein de la Bvmac, afin de redynamiser le marché secondaire de l’Afrique centrale, timide depuis la fusion en 2019 des bourses de Douala et Libreville.
Jean Adoul