1 novembre 2024

Climat d’insécurité à Douala: l’urgence de mesures préventives, après interpellation de 8 suspects

(Ripostes,Félix Beda). Les présumés auteurs de l’attaque sur Bali et Bonapriso, ont été rattrapés après une opération de ratissage menée par les forces du maintien de l’ordre. 7 sont encore dans la nature, alors que les rafles et enquêtes se poursuivent.

Lors de sa rencontre avec les médias (24 septembre 2024), le gouverneur de la région du Littoral a réuni autour de lui, tout son état-major, constitué des hauts gradés des corps habillés et armés représentés dans la région (armée, police,gendarmerie,sapeurs pompiers,administration pénitentiaire, eau et forêts etc…). L’heure était grave. Après le décès du jeune Eyango à Bonapriso, précédé par une serie d’agressions dans l’arrondissement de Douala 1er, et une attaque massive des gendarmes et policiers au quartier Makea (Douala 2ème), les autorités administratives de Douala devaient prendre de mesures fortes et dissuasives.

Ainsi, sur la quinzaine de jeunes microbes soupçonnés d’avoir attaqué les populations de Bali et Bonapriso, huit (8) ont été interpellés par les forces de l’ordre, au terme d’une opération de ratissage savamment coordonnée. « Tous sont passés aux aveux complets », affirmait Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, visiblement soulagé. Il s’agit du résultat d’une soigneuse exploitation menée par les éléments de la Drpj, Division régionale de la police judiciaire.

Nous apprendrons des autorités administratives locales que les enquêtes se poursuivaient afin de démanteler le gang qui a opéré dans ces deux quartiers, mais également, afin de débusquer d’autres dangereux malfrats disséminés dans tous les arrondissements de Douala. Au-delà des opérations coup de poing et de ratissage menées par les forces de l’ordre, le renseignement a, par ailleurs, été intensifié.

À ce sujet, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a sollicité la collaboration et la participation des citoyens de Douala: « les populations doivent faire preuve de vigilance, ne rien laisser trainer dans les véhicules, au risque de se faire attaquer par les malfrats. La sécurité est une affaire de tous et de chacun », martèle le gouverneur.

Dans les rues de la ville de Douala, une présence plus accrue des forces de police visibles et invisibles, a été remarqué. Les fouilles et contrôles inopinées se sont intensifiées, ainsi que les rondes dans les quartiers. « Les consignes sont claires. Il s’agit de sortir ces criminels de leurs derniers retranchements et ramener la quiétude au sein des populations », nous révélait une source policière.

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