23 novembre 2024

Commerce illicite: un stock de 3 tonnes d’emballages plastiques prohibés détruits

L’opération menée par la brigade régionale de répression des emballages plastiques, de la délégation régionale de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable, pour le Littoral, s’est déroulée ce 13 mars 2023 à Douala.

L’emballage plastique interdit de production et commercialisation fait de la résistance. Ce produit reste visible dans les lieux de commerces. Et continue de faire l’objet d’importation. Ce 13 mars 2023, la brigade régionale de répression des emballages plastiques de la délégation régionale de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable, pour le Littoral, présentait un important stock d’emballages plastiques prohibés saisis. 

Produit de trois opérations effectuées pendant 4 mois, par la police judiciaire du Littoral, les douanes Camerounaises et le ministère de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable. Pourtant prohibés depuis 2012 par un arrêté conjoint du ministre du commerce et du ministre de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable. Plus de 3 tonnes d’emballages plastiques interdits, ont été présentées par la brigade régionale de répression des emballages plastiques de la délégation régionale de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable, pour le Littoral. 

L’Arrêté conjoint du 24 octobre 2012 portant interdiction des emballages plastiques inférieurs à 61 microns d’épaisseur,  fixe la réglementation de la fabrication, de l’importation et de la commercialisation des emballages non biodégradables au Cameroun. Son article  7 al. 1 indique que « sont interdits, la fabrication, l’importation, la détention et la commercialisation ou la distribution à titre gratuit des emballages plastiques non biodégradables à basses densité inférieure ou égale à 60 microns d’épaisseur (1 micron vaut 1/1000 mm) ainsi que les granulés servant à leur fabrication ».

« La ruse des importateurs clandestins de ces produits, innovent dans les techniques de camouflage et de cache des emballages plastiques prohibés. Malgré notre vigilance et l’appui d’autres  institutions », révèle Bernadette Essoukou, chef service de l’information, de sensibilisation et de la documentation à la Délégation régionale du Minepded pour le Littoral.

Selon cette dernière, la porosité des frontières est un facteur favorable à la pénétration des emballages plastiques prohibés sur le territoire camerounais, à partir des régions du Sud-ouest, du Nord-ouest, du Nord, de l’extrême-Nord, et du Littoral. Le Nigéria, principal pays pourvoyeur de ces cargaisons, et pays voisin du Cameroun, reste la base arrière de ces contrebandiers. Avec 2100 kilomètres de frontière avec le  Cameroun.

« La lutte contre ces bandits s’intensifient et ils seront traqués jusqu’à leur dernier retranchement », promet Édouard Yogouda.

Félix Beda

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