Contre-valeur de 5 milliards de FCFA: le fils de Mebe Ngo’o apporte un démenti formel 

Jean Philippe Ngo’o Mebe, Sous-Préfet de Dibombari, envisage par ailleurs engager des actions conséquentes devant les autorités compétentes, contre les auteurs de ces accusations.

C’est officiellement le 15 décembre 2022 que la nouvelle gamme de billets de banque de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) a été mise en circulation dans les 6 États de la Cemac, le Communauté économique des États de l’Afrique centrale. Provoquant une véritable ruée de ses utilisateurs vers les guichets de la Beac ou des banques dans le but de découvrir.

Dans cette mouvace d’euphorie, certains esprits mal intentionnés se sont livrés à une désinformation systématique à l’endroit de personnalités, qui, d’après leur thèse, envisageaient échanger l’ancienne gamme de 2002, par la nouvelle gamme baptisé « Beac 2020 ». Parmi les personnes citées, figurait Alain Edgard Mebe Ngo’o, l’ex-Ministre des transports, en détention préventive à la Prison centrale de Kondengui.

D’après ces individus, l’ancien membre du gouvernement aurait confié la mission à son fils, Jean Philippe Ngo’o Mebe, Sous-Préfet de Dibombari, d’aller déterrer une somme de 5 milliards de FCFA, afin d’obtenir la contre-valeur en nouvelles coupures de la nouvelle gamme. Dans un communiqué de presse signé ce 23 décembre 2022, Jean Philippe Ngo’o Mebe apporte un démenti formel sur ce qu’il qualifie de « ignoble et grotesque forfaiture dont les objectifs demeurent à peine inavoués ».

D’après les mêmes instigateurs, les faits et gestes du Sous-Préfet de Dibombari seraient scrutés par les services de renseignement, la Dgre (Direction générale de la recherche extérieure), notamment. « J’ai l’honneur de porter à la connaissance de l’opinion publique que ces allégations dénuées de tout fondement, participent d’une grossière manoeuvre de désiformation et de manipulation qui ne peut résister à la moindre investigation », précise-t-il.

Promettant éventuellement une suite judiciaire face aux accusations relevées:

Gad Samy