En plus de 42 poignards, 200 peaux séchées de varans, ou 96 boîtes de produits laitiers etc….Des opérations des Douanes Camerounaises effectuées ce 31 août 2022.
Une fois de plus, les gabelous ont fait de belles prises. Cette fois dans les localités de Pitoa (Région du Nord) et Mora dans la Région de l’Extrême-Nord. Les éléments des Douanes Camerounaises, actifs dans la Zone 3 de l’opération Halcomi phase lll, se sont illustrés par deux impressionnantes saisies.
Dans la localité de Pitoa, les douaniers ont intercepté une importante cargaison de produits pharmaceutiques de contrebande transportés par des individus dont le comportement était suspect. L’écor de la saisie a dévoilé 394.600 divers comprimés, 5.910 ampoules, 1.500 sachets, 240 tubes et 2.200 comprimés de Viagra. « Malgré l’ingérence et l’interférence des habitants voisins, au lieu de la saisie, une émeute a été évitée », renseigne un responsable des Douanes Camerounaises.
À Mora, suite à un renseignement crédible, une embuscade sera tendue aux présumés. Traquenard qui débouchera sur une extraordinaire découverte: 42 poignards, 200 peaux séchées de varans, 96 boîtes de produits laitiers et 1000 pièces d’accessoires de vêtements. « Ces objets étaient transportés sans justificatifs d’importation ou d’achat. La saisie d’armes blanches et de produits psychotropes traduit, une fois encore, le rôle déterminant des Douanes dans le dispositif national de défense et de sécurité. La veille se poursuit aux frontières et à l’intérieur du territoire national. Des procès-verbaux ont été rédigés et transmis », présise-t-on aux Douanes Camerounaises.
Rappelons que les Douanes camerounaises ont pour missions d’assurer une collecte juste et équitable des recettes pour le Trésor Public, de faciliter le commerce, de contribuer à la sécurité nationale et à la protection de la société camerounaise. De manière spécifique, ces missions se déclinent en quatre grandes articulations: la mission fiscale, la mission économique, celle de la protection de la société, et la mission de sécurité.
Jean Adoul