Direction Technique Nationale: Engelbert Mbarga, the right man at the right place

C’est un homme pétri d’expérience qui vient d’être porter à la tête de la Direction technique nationale du Cameroun. Engelbert Mbarga, visage très connu des arcanes du football local. 

Né en 1962, il débute sa carrière dans le football comme joueur au sein du Canon de Yaoundé, où il évoluera de 1980 à 1985. Date à laquelle, une blessure au genoux va le contraindre à arrêter sa carrière, avec un passage en équipe nationale comme international junior, où il participe à l’expédition de l’Australie en 1981.

Privé des stades, le tout jeune professeur d’Eps rejoint le staff technique du Canon de Yaoundé en 1986, à l’âge de 24 ans, comme adjoint de Jean Paul Akono, puis de Jean Manga Onguene. Parallelèment, il commence une carrière de formateur des jeunes à l’école de football des Boissons du Cameroun (ex Brasseries du Cameroun), comme pionnier de 1989 à 1997, aux côtés de Jean Pierre Sadi et Dominique Wansi. 

En 1996, il intègre le staff des sélections nationales, où il passera 18 ans, jusqu’en 2014, totalisant 3 participations à la coupe du monde junior, et 4 participations à la Can junior, comme entraîneur adjoint. Le point culminant de sa carrière d’entraîneur, sera la médaille d’or  remportée aux J.O de Sydney 2000, comme adjoint de Jean Paul Akono.

Instructeur Caf et Fifa, ce passionné de la formation occupait également le poste de Chef de Division de la formation aux métiers liés au football à l’académie nationale de football (Anafoot), de 2017 à janvier 2022. Engelbert Mbarga intègre la Direction technique nationale (Dtn) en 2001 sous Robert Corfou, où il gravit des échelons jusqu’au poste de Directeur adjoint N°1, depuis octobre 2022, avant de définitivement prendre la tête de ce service, dont il assurait l’intérim, depuis la fin du contrat de Roger Noah.

Au moment où la question de l’importance de la Dtn se pose avec acuité, sa mission principale sera de redonner au football camerounais sa grandeur, lui qui y a significativement contribué à la fin des années 80 et début des années 90, avec des résultats positifs observés au début des années 2000. Ne reste plus qu’à espérer que les moyens seront mis à sa disposition, pour la réussite de sa nouvelle mission.

Sylvain Kwambi