L’évènement a démarré ce mardi 24 mai 2022 à Douala. Organisé par l’Agence « Conseil Impact Économique », ce cadre d’échanges et partenariats entre opérateurs publics, privés et institutions spécialisées permet de cerner diverses problématiques liées à la compétitivité de la capitale économique camerounaise.
Sur initiative de la Mairie de la ville de Douala, et organisé par l’Agence « Conseil Impact Économique », le Forum Économique de Douala (FED) vise à « améliorer l’attractivité de la ville pour les investissements privés, mobiliser d’importantes ressources financières pour dérouler son plan de développement qui ne saurait se réaliser en dehors de la dynamique des partenaires, pour accélérer alors émergence et impacter celle du pays tout entier », a expliqué d’entrée, Olivier Kingue Molli, Coordonnateur général du FED. Placée sous le thème « Financement et partenariats pour l’émergence de la capitale économique », la deuxième édition du Forum Économique de Douala se tient dans un environnement marqué par la relance post-covid-19, les conséquences de la crise Russo-Ukrainienne, la hausse du coût de production des entreprises, la flambée des prix des produits de consommation, et la baisse du chiffre d’affaires de nombreuses entreprises locales. Le FED arrive, par conséquent, à point nommé « en vue de libérer et redynamiser le potentiel industriel et entreupreuneurilae dans l’horizon d’un développement durable et efficace », a poursuivi Olivier Kingue Molli.
Toutefois, il s’agira pour cette édition prévue du 24 au 27 mai 2022, de mettre en lumière, d’une part, les réalisations actuelles issues des partenariats multiformes entre acteurs économiques dans la ville, tout en développant de nouvelles opportunités qui répondent au besoin du financement de la ville. Et d’autre part, de susciter l’intérêt des structures, les organismes et institutions de financement, aux projets de développement économique. En sa qualité de premier adjoint au Maire de la ville de Douala, et représentant de ce dernier à l’occasion, le Dr. Gérémi Solle, s’est réjouit de l’intérêt que les opérateurs économiques ont pour ce type d’événement, et est revenu, par ailleurs, sur les enjeux du Forum, relevant le rôle majeur des partenaires privés dans les réalisations et l’accompagnement de la Mairie de la ville de Douala dans l’atteinte de ses missions. L’élu a également rappelé la volonté de l’Exécutif communautaire, à accroître et à pérenniser le partenariat public-privé. Ainsi, en plus d’être la plaque tournante de l’économie de la sous-région Afrique centrale, Douala en est aussi une niche d’opportunités de financement, de développement et d’enrichissement.
Les volets « mobilité » et « transport », constituent des secteurs aux multiples opportunités d’investissements, indiquait récemment le Dr. Roger Mbassa Ndine, Maire de la ville de Douala. En rappel, le Plan de mobilité urbaine soutenable (PMUS) de la ville de Douala a été évalué sur 10 ans, à un montant de 333 milliards de FCFA TTC. Ce plan comporte la construction d’un réseau urbain intégré avec la mise en œuvre des projets routiers, d’un réseau public de transport basé sur des lignes de bus sur de sites dédiés de types « Bus Rapid Transit » (BRT), des lignes de bus restructuré et d’un réseau cohérent de transport logistique. Également, il promeut une cohabitation efficace avec les transports artisanaux, l’ouverture aux formes de mobilités inexplorées, telles que le transport par câble ou encore, des formes peu valorisées, à l’instar de l’exploitation des voies navigables et la mise en œuvre d’un plan de mobilité douce baptisé « Plan Marche et Vélos ».
Plusieurs ateliers marqueront la seconde édition du Forum économique de Douala. Le thème principal portant sur « le secteur privé et la problématique de développement des territoires: cas de la ville de Douala », sera suivi des journées des financements et des partenariats, les échanges sur les thèmes relatifs à « l’industrie des hydrocarbures face aux changements climatiques: enjeux et défis pour la zone Cemac », et « l’industrie minière et la négociation des contrats miniers ». Relevons la participation active de plusieurs institutions publiques et privées, à l’instar des Ministères des finances, de l’économie, des petites et moyennes entreprises, des transports, du Gicam, du Syndustricam, de la Bvmac ou de l’Api, de la Camwater et du Cncc, entre autres.
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