(Ripostes,Jean Marie Dim Dim). C’était dans le cadre d’une concertation dénommée « Café de la normalisation », tenue le 7 mai 2024 à Douala. À cet effet, Danielle Ndongo, Directeur de l’évaluation de la conformité à l’Anor; Martine Limi, de la Direction des normes à l’Anor, Emmanuel Makasso, Expert au Bstp, étaient face aux acteurs locaux du secteur.
Le but de cette rencontre conjointement organisée par la Bstp (Bourse de sous-traitance et de partenariat) et l’Anor (Agence des énormes et de la qualité), était de réunir les acteurs du génie électrique afin de les présenter les différentes normes qui existent dans ce secteur. Mais bien plus, de montrer comment ils peuvent s’intéresser aux travaux de normalisation, prendre part aux activités du comité technique, ou faire des expressions de besoin en norme. Pour que les deux institutions puissent doter ce secteur de normes précises, permettant d’éviter tous les problèmes qui peuvent être liés au secteur de l’électricité, la thématique portant sur la « promotion des normes et de la qualité auprès des acteurs du secteur du Génie électrique », a permis aux organisateurs de cerner les contours de la problématique.
En effet, le génie électrique est un secteur transversal qui intervient dans tous les autres secteurs du génie mécanique et du génie civil. C’est la raison pour laquelle la Bstp a proposé à l’Anor, d’avoir une session commune d’échanges sur les normes d’application obligatoire, dans le cadre du génie électrique, afin de faire bénéficier aux acteurs de la sous-traitance locale, la clé de lisibilité pour tous les travaux d’infrastructures qui mettent en exergue les aspects de génie-civil pour leur réalisation.
Pour d’avantage éclairer les participants sur ce sur le sujet, deux exposés ont été présentés. D’abord celui portant sur « l’importance du respect des exigences de qualité pour la bonne exécution des marchés de sous-traitance industrielle dans le secteur du génie-electrique ». Selon Emmanuel Makasso, « cela pose le problème de la compétitivité de notre tissu industriel qui met en exergue deux causes variables à savoir: l’accessibilité au marché et la capacité à pouvoir satisfaire ses marchés. Au milieu, il y’a l’exigence de pourvoir répondre au standard mondialement admis en matière de soutenance, notamment dans le cadre du génie électrique », relève le Responsable de développement des opportunités de sous-traitance auprès de la Bstp, dans cet exposé.
Aussi, Il est à préciser que la plus value de cette session d’échanges, c’est d’abord l’information sur ce qui est requis pour être éligible au marché: il y’a la mise en relation parce que les grandes entreprises ne disposent pas souvent de temps pour aller chercher les sous-traitants, et les sous-traitants ne savent pas où est le marché pour pouvoir conquérir, et enfin de pouvoir identifier les écarts qui peuvent arriver entre les échanges et les capacités techniques disponibles, « afin de pouvoir mettre en place des couloirs de renforcement de capacités afin de rapprocher les acteurs qui interviennent dans la résolution des problèmes des infrastructures électriques, dans la réalisation de ses travaux, dans les meilleures conditions de satisfaction des grandes entreprises », a conclu l’ingénieur.
En suite l’exposé portant sur « les normes applicables dans le secteur du génie électrique au Cameroun ». Dans cet exposé, les participants ont été édifiés sur les différentes normes en vigueur au Cameroun, ainsi que sur le processus d’élaboration des normes. C’est en partie ce qui justifie le cadre de concertation avec la Bstp, pour identifier les programmes que l’Anor et la Bstp peuvent mettre sur pied, afin d’accompagner les parties prenantes de la Bstp. Aujourd’hui, c’est le cas du génie électrique, explique Mamba Luc Claude, Chef de la Division de la communication, de la promotion et de l’accompagnement des entreprises et des administrations à l’Anor.
Parmi les instructions données par le Directeur général de l’Agence des normes et de la qualité, figure celle qui consiste à se rapprocher le plus possible des acteurs à l’effet de les accompagner, les aider et à démarrer le processus de démarrage qualité, prendre connaissance des normes à signer, ainsi que bénéficier d’un certain nombre de convention avec plusieurs acteurs clés, qui eux-mêmes sont en relation avec plusieurs parties prenantes qui peuvent intéresser l’Anor.
