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Gisements de Ngovayang, Ntem Djoum lll et Bibemi: après Camalco pour Minim Martap, Camina S.A, Caminex S.A et Oriol Cameroon en attente des permis d’exploitation

(Georges SEMEY). Après dépôt des projets respectifs de conventions minières en septembre 2024, ces trois entreprises sont désormais accrochées à la signature d’un décret présidentiel, leur garantissant l’exploitation de ces richesses du sous-sol Camerounais.

Alors que le 2 septembre 2024, un décret du Président de la République, portant institution d’un permis d’exploitation du bauxite de Minim Martap (extraction de 5 millions de tonnes de bauxite sur 20 ans), traduisait le démarrage théorique de ce grand projet, le Cameroun s’inscrit résolument dans de belles perspectives sur le plan économique.

Hormis ce projet dont le permis d’exploitation a été remis, le 13 septembre 2024, par le Ministre des mines, de l’industrie et du développement technologique (Minmidt), Fuh Calistus Gentry, à Rana Pratap Singh (Directeur général de Camalco, porteur du projet, en présence du Directeur généraux de Canyon Resources et du Responsable pays de Fortuna holdings, partenaire stratégique), le pays s’apprête à lancer d’autres chantiers du même type: les gisements de fer de Ngovayang, Ntem et Djoum lll (Région du Sud), et le gisement d’or de Bibemi (Région du Nord).

Fuh Calistus Gentry, au nom de l’État du Cameroun, a en effet officiellement engagé les négociations pour la signature des conventions minières liées à leur exploitation. Avec précisément, les entreprises Camina S.A, Caminex S.A et Oriol Cameroon 2 Sarl, dont elles ont la charge respectivement. À date, l’on renseigne que les recherches menées par ces sociétés ont abouti à la découverte de ces gisements pouvant faire l’objet d’une exploitation industrielle.

Camina S.A, Caminex S.A et Oriol Cameroon ont transmis au Cameroun, via le Minmidt, les demandes de permis d’exploitation, les documents attestant les études de faisabilité, ainsi que les projets de conventions minières, qui feront l’objet d’une étude approfondie par les ministères sectoriels. Malheureusement, aucun délai sur la signature des différentes conventions, conduisant à la délivrance des permis d’exploitation, n’a été publié.

Notons que la mine de Ngovayang dispose d’un potentiel de 800 millions de tonnes de fer exploitables en 20 ans. Le fer du Ntem, à Akom ll, regorge de 632,8 millions de tonnes de fer exploitables. Pour ce qui est de Djoum lll, ce gisement dispose d’un potentiel record de 1,3 milliards de tonnes de fer. Quant au gisement d’or de Bibemi, sa potentialité est chiffrée à 375.000 onces.

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