Site icon Ripostes

Pairiac: 25 milliards de FCFA de l’UE sur 4 ans pour booster l’investissement privé en zones Ceeac et Cemac     

         

Du 13 au 14 septembre 2023, à Douala, la capitale économique, les experts commerciaux, les pays concernés, et l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Cameroun ont situé le contexte, le cadre normatif, la stratégie et l’approche de mise en œuvre de ce programme.        

Financé par l’Union Européenne (UE), avec l’assistance technique du Projet d’appui à l’intégration régionale et à l’investissement en Afrique (PAIRIAC), ce programme est mis en œuvre pour une durée de 4 ans ( 2022-2026) par EGIS/Landell, Mills/DM.  Le Pairiac est axé sur deux objectifs, à savoir: renforcer l’accélération de l’intégration régionale, d’une part, et d’augmenter les financements à destination du secteur privé en Afrique centrale d’autre part, en tirant parti des synergies avec le Plan d’investissement extérieur (PIE) de l’UE, et en contribuant à la stratégie de riposte post-covid 19 dans les 11 pays d’Afrique Centrale (CEEAC et CEMAC).                  

L’atelier y relatif s’est ouvert le 13 septembre 2022, par un discours en distanciel de Philippe Van Damme, l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Cameroun, marquant le lancement officiel des activités du Pairiac: « soyons programmatiques, efficaces » a suggéré le diplomate Européen à l’ouverture de ce séminaire de deux jours. Selon l’assistant technique du  Pairiac, cet « atelier d’information et de concertation est organisé conformément au plan d’action proposé ».                         

Une enveloppe de 30 millions d’euros, sur 4 ans, c’est la somme qui représente  cet appui de l’Union Européenne dans le cadre du Pairiac. En présentiel, comme en distanciel, plus d’une quarantaine des représentants régionaux et nationaux des pays et responsables de la Ceeac et de la Cemac ont participé à cet atelier. Également, les acteurs du secteur privé des pays concernés, de l’investissement et du secteur bancaire, ainsi que ceux de l’UE, et d’autres parties  prenantes impliquées dans la gestion des accords commerciaux ( Ape, Zlecaf…) et des corridors de commerce régionaux étaient présents.

Par ailleurs, il important de préciser que le commerce intra-africain représente  11% en Afrique, or au niveau de la Cemac, ce taux  est de 3%. Des indicateurs qui méritent que le gap des échanges soit rattrapé par des programmes comme ceux du Pairiac.          

Dim Dim

Quitter la version mobile