L’unité spéciale de la Direction des produits pétroliers et du gaz du Ministère de l’eau et de l’énergie a effectué des descentes inopinées sur ces axes, dans le cadre opération ponctuelle d’urgence visant à protéger les marketers agréés.
La traque des auteurs de contrebande des produits pétroliers se poursuit sur toute l’étendue du territoire national. C’est dans ce cadre d’assainissement et de régulation de ce secteur qu’une équipe de la Brigade nationale de lutte contre la fraude des produits pétroliers appuyée par les forces du maintien de l’ordre ont effectué une battue dans la Région du Littoral du 11 au 13 juillet 2023 en vue d’intercepter les vendeurs ambulants et fixes qui font une concurrence déloyale aux marketers agréés. Ceci au mépris de la réglementation en vigueur qui voudrait que le secteur des produits pétroliers soit bien organisé.
L’unité spéciale de la Direction des produits pétroliers et du gaz du Ministère de l’eau et de l’énergie (Minee), a mené une opération de ratissage dans des points névralgiques de vente illicite des produits pétroliers dans la capitale économique et ses environs. L’opération s’est ainsi concentrée sur les points situés le long de la nationale n°4 Yaoundé-Douala, et la nationale n°5, Douala-Mbanga. Au cours de cette opération ponctuelle d’urgence, un cubitainer contenant 700 litres de gasoil a été immédiatement saisi par les brigadiers. Ce, conformément à la lettre du Minee n°00001199/2023/Minee/Sg/Dppg/Sdtd/Sdg du 21 mars 2023, qui autorise à titre exceptionnel la vente du carburant dans les bidons et autres contenants dans les stations services à des fins d’usage domestique dont les volumes vendus ne sauraient excéder 100 litres pour chaque produit.
Au total, un stock de 3090 litres de carburant illicitement vendu a été saisi au terme de cette mission, tous produits confondus. On note également, la destruction de plusieurs comptoirs de fortune qui servaient de lieu de commerce à ces trafiquants. Dans une récente sortie, Véronique Moampea Mbio, la Directrice générale de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (Scdp), affirmait que les manipulations frauduleuses des produits pétroliers (frelatage des produits pétroliers, transport des hydrocarbures dans des équipements non adaptés, stockage non-conformes des produits pétroliers, le siphonnage des camions-citernes ou des bouteilles de gaz domestique etc…), par divers trafiquants causaient chaque année à l’économie nationale, une perte estimée à environ 32 milliards de FCFA.
Félix Beda