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Ruinart Festiv’Art: hommage à la photographie   

             

À travers l’exposition des œuvres de l’artiste phare Gozette Lubongo, la 3ème édition se tient du 20 au 29 octobre 2022 dans les galeries d’art et espaces culturels partenaires des villes de Douala et Yaoundé.            

À l’occasion d’une conférence de presse tenue ce 13 octobre 2022, à Douala, les organisateurs de ce festival ont présenté les différentes articulations qui vont meubler cette 3ème édition du Ruinart Festiv’Art. L’événement lève ses rideaux par une soirée et de découvertes d’oeuvres d’arts d’artistes contemporains présents au festival à la Résidence d’artistes Wemah, suivi d’un défilé du créateur et mannequin Freddy Manyongo figure de proue de la mode au Cameroun.          

Cette année encore, la Résidence d’artistes Wemah, la Galerie Mam, la Galerie Doual’Art, l’espace d’art et culture Bolo, l’IFC site de Douala et Yaoundé, le centre des créateurs de la Mode du Cameroun ont renouvelé leur confiance et accueille avec le même engouement le  Ruinart Festiv’Art comme lors des deux précédentes éditions de 2019 et 2021. Pour la 3ème, la Villa des Fées, Galerie éphémère qui exposent des artistes pour la première dans le cadre du Ruinart Festiv’Art 2022, signe d’un intérêt croissant de ce festival devenant un rendez-vous annuel qui se veut durable.             

Art et Covid

Selon Pascal Eyssette, Market manager central Africa Moet Hennessy Lvmh, « la maison Ruinart est sponsor de de 25 festivals d’arts dans le monde. Au Cameroun, Ruinart veut faire parler des artistes contemporains, faire connaître au mieux cet art, et faire découvrir l’art contemporain au Cameroun », a-t- il indiqué. C’est dans cette dynamique de soutien à l’art, que s’inscrit le « Prix Maison Ruinart 2021 » récompensant les artistes en herbe qui s’imposent sur la scène contemporaine. Ce, pour asseoir une vision d’un mécénat durable et fiable. Initié en 2019, par la Maison Ruinart, le Ruinart Festiv’Art œuvre avant tout à la promotion et développement de l’art contemporain. Le but est également, « d’identifier, et d’aider localement les talents émergents qui partagent ses valeurs », précisent les organisateurs.                         

A la faveur de la 3ème édition, la maison Ruinart fait un clin d’œil à la photographie qui sera à l’honneur. Avec la présence de Gozette Lubongo, photographe et artiste visuelle congolaise. La lauréate du prix « Maison Ruinart » pour sa série de photos « Manu Solerti », et qui est une réflexion sur la mémoire, l’héritage et temps, dont les oeuvres photographiques seront présentées à l’Institut Francais de Douala. Landry Mbassi, coordonnateur du festival, artiste plasticien contemporain, voit en l’art une dimension extrêmement importante pour la vie et le « Ruinart Festiv’Art est un évènement qui est conscient du  cours des temps. Nous avons pensé qu’il est bien de composer avec le post Covid-19. C’est une invitation à explorer la dimension de l’art, en le contextualisant », a-t-il rappelé.          

Expositions 

Durant dix (10) jours, il y’aura 7 expositions et 16 artistes, dont le travail sera admirer par le public. Celui de Gozette aux côtés d’autres photographes et artistes de renom tels que Alain Ngann, Chantal Eddie Zacharie Ngougne et la jeune Marie-Francine Dogmo, celui des artistes peintres plasticiens et sculpteurs tels que : Joël Mpah Dooh, Justone Gaga, Dieudonné Djiela Kamkang, Jean Michel Dissake, Arnold Fokam, Alioum Moussa, Julie Cordelle Foyang, Winnie Sogmene, Emmanuel Mbote Nasako, Leuna Noumbimbo Louise, La Fortune Sombga et enfin, le travail de la créatrice de meubles d’art, Anne Caroff de Kervezec.            

Née au siècle des lumières dans le monde des idées, d’échanges et de culture, la Maison Ruinart, fondée en 1729 est la plus ancienne maison de champagne. À travers ce festival, l’histoire de l’art contemporain sera peinte, mieux encore celle de l’Afrique. Ruth Belinga, historienne de l’art pense que , « parler de l’art  contemporain d’un continent est complexe car cela varie en fonction des pays. Tous ceux qui travaillent aujourd’hui, doivent respecter les nouvelles façons de faire l’art, si non ils ne sont pas de artistes contemporains », suggère l’enseignante d’histoire des arts le Pr. Ruth Belinga.    

Rappelons que  c’est en 1945 que l’art contemporain  fait son apparition. Au Cameroun, c’est en 1986, que le Camerounais Pascal Kenfack de retour au Cameroun avec un Doctorat en art plastique, a regroupé les étudiants qui s’intéressent à l’art, qui vont pratiquer différemment l’art contemporain jusqu’à nos jours, sous diverses influences.                          

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