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Secteur de motos-taxi: s’identifier ou quitter la profession

(Ripostes,Jean Marie Dim Dim). C’est le choix laissé par la Communauté urbaine de Douala, à travers cette vaste opération d’identification numérisée, avec pour objectif, la professionnalisation de cette activité. La cérémonie dédiée à cet enrôlement a été présidée par le maire de la ville, Dr Roger Mbassa Ndinè, le jeudi 11 juillet 2024, à la Salle des fêtes d’Akwa.

Une opération lancée il y’a trois ans, malgré la lenteur observée, l’événement est considéré comme une très grande avancée avec « l’effectivité du programme d’enrôlement des motos-taxi qui entre dans sa phase d’assainissement, après avoir franchi le cap de la professionnalisation du secteur », explique le Dr Roger Mbassa Ndine, maire de la Ville de Douala, qui n’a pas manqué d’exprimer sa joie face à la mobilisation des motos-taximen qui ont répondu massivement à son appel. «Je suis heureux de voir qu’ils sont très nombreux ceux qui ont volontairement accepté de venir s’identifier. Un message très prometteur pour l’avenir, à savoir que nous aurons de plus en plus de motos-taximen responsables, qui veilleront à la fois au respect du code de la route et à la sécurité de leur passager», ajoute le maire.

En présence de ses 4 adjoints et des autorités administratives de la ville, et du partenaire technique Mtn Cameroon, le magistrat municipal a rappelé la nécessité pour les motos-taximen à se faire identifier par la Cud, car ce programme vise à professionnaliser le secteur de transport par moto-taxi et y assurer un minimum de sécurité. Il souligne, à cet effet, que chaque conducteurs de moto exerçant le transport des personnes dans la ville de Douala, est tenu de se faire identifier. Les conducteurs qui refuseront de se conformer d’ici le 1er septembre 2024, seront contraints de quitter la profession.

Il convient de relever que l’opération d’identification des motos-taxi, n’est pas l’exclusivité de l’administration, mais également de l’usager, qui doit le faire à travers le « QR code », écrit à l’arrière du chasuble des « benskineurs », fourni par la Communauté urbaine de Douala (Cud). Il s’agit d’un «jeu de transparence dans lequel le moto-taximan accepte de se faire identifier par le passager et éventuellement de se faire évaluer par ce dernier qui attribuera une note. Une fois arrivé à destination sur la plateforme dédiée, en indiquant que ce moto-taximan est un conducteur recommandable », explique le Dr Roger Mbassa Ndine, maire de la ville de Douala.

Si en cas, d’accident la plate-forme peut donner des informations sur le conducteur et son client, il n’en demeure pas moins que se soit une aubaine pour l’exécutif communautaire de professionnaliser le secteur, et que l’activité de moto-taxi redevienne une profession normale, qui suscite la sécurité, au détriment de la peur à ceux qui emprunte ces engins au quotidien.

Assainir, professionnaliser et sécuriser le secteur de moto-taxi…., justifient les réelles motivations du maire de la ville Douala qui n’a aucunement intention de mettre fin à cette activité à Douala : «le service de moto-taxi ne va pas disparaître. Nous n’avons pas l’intention de le faire disparaitre, mais de le ramener à la norme et que vous puissiez mieux gagner votre vie» a-t-il indiqué.

La Cud accompagnera, les motos-taxi qui seront en règle, afin qu’ils bénéficient de bonnes conditions de travail et même de bonnes conditions de logement, promet le maire.

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