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Secteur halieutique: La chaîne crevettière du Cameroun préoccupe la Fao

Du 15 au 17 mars 2022, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) se penche sur les pistes de valorisation de ce produit de rente. L’atelier qui se déroule à Douala regroupe les spécialistes de ce secteur avec pour objectif principal d’accroître la compétitivité de la crevette au Cameroun, à travers le projet FISH4ACP.

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) veut promouvoir la production des crevettes au Cameroun. Le pays a été retenu parmi quelques-uns dans le monde pour mettre en valeur les activités de ce secteur. L’objectif final étant l’augmentation des taux d’exportation à travers le monde. Au Cameroun, FISH4ACP vise à accroître la compétitivité et la durabilité environnementale du secteur de la crevette, son principal produit d’exportation de poissons et de fruits de mer, afin d’augmenter les revenus et de renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Le projet suscite localement beaucoup d’enthousiasme. À ce propos, le Dr Joseph Achille Yepka, représentant du Ministère de l’élevage, des pêches et des industries animales (Minepia) déclare, ainsi, à juste titre, «nous fondons beaucoup d’attentes sur ce projet et espérons qu’au terme de sa mise en œuvre, nos attentes serons satisfaites». Dans ses objectifs, l’initiative FISH4ACP contribue à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à la prospérité économique et à la création d’emplois en garantissant la durabilité économique, sociale et environnementale des chaînes de valeur (CdVs) de la pêche et de l’aquaculture en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique. Ce programme est mis en œuvre par la FAO et ses partenaires, sur financement de l’Union Européenne (UE) et du Ministère fédéral Allemand de la coopération économique et du développement (BMZ).

Les chiffres

Fort du constat que «la crevette est aujourd’hui le principal produit d’exportation de fruits de mer du pays. Grâce à son littoral de plus de 400 kilomètres, la production industrielle et la pêche artisanale sont estimées à 365 tonnes et 60 tonnes respectivement. Le commerce de la crevette emploie des milliers de personnes, dont l’apport nutritionnel dépend des prises», d’après un document officiel de la FAO. Des études ont révélé qu’en 2019 les exportations camerounaises de crevettes on franchit le cap de 150 tonnes, pour une valeur pécuniaire de 1 million de dollars. Ce secteur d’activité offre à 1.500 personnes, d’avoir un emploi dans la chaine de valeur de la crevette, en l’occurrence les jeunes.

Les attentes des exportateurs

En renforçant les entreprises et l’environnement réglementaire, FISH4ACP s’efforce de multiplier les emplois pour les femmes et les jeunes. Il s’agit aussi de dynamiser les économies locales, tout en soutenant les efforts visant à renforcer la gestion des stocks et la réduction des prises accessoires afin d’améliorer la durabilité environnementale de la chaîne de valeur de la crevette. C’est dire l’importance de réguler le secteur d’activité et de mettre au normes la crevette du Cameroun, pour plus de compétitivité. Au cours de cet atelier, qui examinera les résultats d’une étude menée par l’Institut des sciences halieutiques de Yabassi, seront égalemet présentés les résultats de l’analyse fonctionnelle et de la durabilité économique, ainsi que la participation aux exercices sur la stratégie de mise en œuvre du projet. À titre de rappel, c’est en juin 2021 que la FAO a lancé le programme FISH4ACP, afin de soutenir la chaîne de valeur de la pêche crevettière du Cameroun.

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