1 avril 2025

Séisme: Édea en état d’alerte après 3 secousses

(Félix BEDA). Au moment où la Birmanie est frappée par un violent séisme dont le bilan provisoire affiche 1700 morts, 3400 blessés et 300 disparus, le Cameroun peut se réjouir d’être passé à côté d’une véritable catastrophe. En l’espace de 48 heures, une inquiétante activité tectonique a été enregistrée dans cette localité de la Région du Littoral, en l’espace de 48 heures.

D’après un communiqué signé et rendu public ce 28 mars 2025, par Madeleine Tchuente, Ministre de la recherche scientifique et de l’innovation (Minresi), la ville d’Edea (Sanaga maritime), a connu trois (3) secousses, de nature sismique. D’abord « un petit séisme de magnitude 1.6 », selon la Minresi, survenu le 20 mars 2025 à 3 heures 29 minutes. Suivi le même jour par « une réplique de magnitude 1.7 », ajoute Madeleine Tchuente, dans sa sortie.

La dernière secousse a eu lieu le samedi 22 mars 2025, aux alentours de 6 heures 50 minutes, de magnitude 3.0, et dont la durée est estimée entre 3 à 4 secondes, rapportent les ingénieurs de l’Institut de recherche géologiques et minières (Irgm), qui ont analysé les différents enregistrements émanant de la station sismologique d’Edea.

« …Certains ont cru que ces secousses étaient dues au passage d’un train ou aux travaux de terassement d’un bulldozer. Mais l’analyse des enregistrements de la station sismologique d’Edea par l’institut de recherches géologiques et minières, a permis de confirmer que les secousses ressenties relevaient bien d’une activité sismique », affirme le membre du gouvernement.

Le communiqué de Madeleine Tchuente ne dévoile aucun mort, ni blessé ou dégâts matériels. Toutefois, la Minresi indique clairement que « ces différents séismes de nature tectonique découlent de la position géographique de la ville d’Edea, qui se situe dans une zone d’intersection entre la faille de la Sanaga et la bordure Nord du craton du Congo, identifiée à l’issue des travaux de recherche de l’Irgm, comme l’une des principales zones sources sismiques du Cameroun », justifie la Ministre.

Qui invite « les populations qui vivent dans ces zones à forte sismicité, à redoubler de vigilance, et à signaler à l’Irgm, ou le cas échéant, aux autorités publiques locales, la moindre secousse ressentie », termine le communiqué du Minresi.

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