20 septembre 2024

Social: l’éducation accélérée comme solution de  réinsertion dans le système éducatif

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Un Forum national y afférent s’est ouvert le 17 novembre 2022 à Douala . Sous le thème « une offre  alternative pour un accès équitable à une éducation de qualité pour tous les enfants, filles et garçons au Cameroun ».

Dans cette lourde tâche, le gouvernement Camerounais à travers le Ministère de l’éducation de base, entend donner le droit à l’éducation à tous les enfants du Cameroun, ce avec l’appui des partenaires tels que l’Unicef Plan Cameroun, Nowergian refugee Council (Nrc), Rescus et l’Union Européenne. 

Ainsi du 17 au 18 novembre 2022, les experts sur les questions d’éducation vont tabler sur une autre approche de l’éducation, afin que son accès puisse être équitable et de qualité pour tous les enfants du Cameroun. L’Unicef ne cesse de le marteler « chaque enfant a le droit d’être inclus et protégé contre toute forme de discrimination ».

Lors de ce forum, Georges Bissiongol / Education officer Unicef, pense qu’ « il a été question d’échanger sous  le leadership de l’éducation de base, sur la thématique de l’éducation accélérée. C’est donc une opportunité pour nous d’atteindre l’ODD n°4. C’est-à-dire l’accès à une éducation de qualité inclusive pour tous les enfants, filles et garçons au Cameroun. Et, il est donc question pour nous de voir comment est-ce que nous pouvons accompagner les autorités Camerounaises, afin que ceux qui sont déscolarisés pour diverses raisons, puissent être réinsérés, ou accéder à une opportunité d’éducation. Parce que le développement du capital humain est tributaire de la qualité de l’éducation de tous les enfants qui sont au Cameroun », a rappelé l’Education officer Unicef Yaoundé.

Mondialement répandue, l’éducation accélérée, est donc une approche, qui n’est pas une nouveauté au niveau du Cameroun. Elle vise principalement la réinsertion efficace des enfants restés pendant un certain nombre d’années, hors du système scolaire. Donc, l’éducation accélérée est l’outil adéquat pour cette réinsertion. Toutefois, elle ne doit pas être observée sous le prisme d’une éducation au rabais, d’où l’implication de tous les spécialistes, afin de se rassurer que le minimum de compétences dans les disciplines ou les matières retenues et nécessaires seront acquis par les élèves au terme de leur cursus au niveau de l’éducation accélérée.

Pour Madame Dayi, Inspecteur pédagogique, chargée de l’éducation, l’alphabétisation, l’éducation de base non formelle et la promotion des langues nationales, « ce séminaire a été organisé à point. Parce que dans le système éducatif, nous avons l’éducation formelle, l’éducation informelle et l’éducation non-formelle. L’éducation formelle c’est ce que l’on prend dans la vie de tous les jours, l’éducation formelle c’est que l’on retrouve dans nos écoles classiques, et l’éducation non-formelle, c’est celle que l’on retrouve pour ceux qui ne sont jamais allés à l’école, ceux qui sont déscolarisés, ou sortis du système de l’école. Et ces personnes-là ont une façon d’apprendre. Souvent ce sont des jeunes, ou des adultes, mais ce genre d’éducation est plus flexible que l’éducation formelle », a indiqué  l’Inspectrice générale par Intérim au Ministère de l’éducation de base. 

Il faut donc à cet effet, que  l’État à travers son système éducatif  s’occupe de ces personnes, s’il veut avoir un développement durable au Cameroun. Comme solution, un certain, nombre d’initiatives a été pris au niveau de l’État: des structures ont été mises en place avec des chaînes d’éducation pédagogique pour l’éducation non-formelle, mais aussi avec l’appui des partenaires techniques et financiers qui ont soutenus l’Etat dans plusieurs initiatives. C’est le lieu d’évaluer ce qui a été fait jusque-là, et ce qui reste à faire pour mieux avancer.

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