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Sûreté portuaire: exercice de simulation d’une attaque armée au Port de Douala-Bonaberi 

(Ripostes,Pad). Le Gouverneur de la Région du Littoral, Président du Comité de sûreté du Port de Douala-Bonabéri, et le Directeur général du Port autonome de Douala (Pad), membre dudit Comité, ont chapeauté ce mercredi 7 février 2024, un exercice de sûreté de grande ampleur. Était également présent, le Directeur général de l’Autorité portuaire nationale (Apn), Louis Eboupeke.

Samuel Dieudonné Ivaha Diboua et Cyrus Ngo’o étaient ainsi au Poste de commandement lors de cet exercice. Poste de commandement installé dans l’auditorium de Douala Port Security (Dps). Tandis que le commandant du Port de Douala-Bonabéri, Abdoul Hakim, dirigeait l’exercice et coordonnait une fourmilière d’intervenants. L’exercice reposait sur un scénario qui rappelle tant de situations dans le transport maritime international. Un navire subit une attaque à main armée. Il y a prise d’otages. 

Informé par un membre de l’équipage du navire en détresse, l’officier de port qui fait la permanence à la tour de contrôle informe immédiatement le Commandant du Port. Le Directeur Général ainsi que les différents services en charge de la sécurisation du Port de Douala-Bonabéri sont alertés. Informé, le Gouverneur, président du Comité de sûreté du Port de Douala-Bonabéri, réunit sans délai son état-major au poste de commandement dédié. C’est à partir d’ici que les actions vont être coordonnées.

L’exercice a duré environ 90 mn. Au terme de celui-ci et après le débriefing, le Président du Comité de sûreté a globalement expliqué devant les médias que l’opération avait été organisée pour tester les capacités des différentes parties-prenantes de la sécurité et de la sûreté sur la place portuaire de Douala-Bonabéri, dans la gestion de ce type d’attaque. Il s’agissait grosso modo de mettre à l’épreuve l’architecture de gestion d’une crise sur le plan d’eau, avec la mise en œuvre des moyens nautiques, terrestres, électromagnétiques, de communication et de liaison.

En outre et en synergie avec les différents acteurs internes et externes concernés, il a été question d’éprouver et d’évaluer le plan mis en place dans ce genre de situation, d’apprécier les procédures du Port en la matière, et de jauger les capacités et qualités du personnel affecté à la sûreté de la place portuaire de Douala-Bonabéri. En somme, il s’est agi de roder le niveau opératif de l’architecture de sécurisation du Port de Douala-Bonabéri et de renforcer le travail d’équipe ou encore la coopération multisectorielle dans la gestion des crises.

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