Vandalisme: pris en flagrant délit de destruction du mobilier urbain
(Jean Adoul). La scène s’est déroulée en diurne, au quartier Bonapriso, dans l’Arrondissement de Douala 1er, le 14 mars 2025.
Le mal est extrêmement profond et le phénomène prend une ampleur inquiétante, au regard des conséquences physiques observées dans la ville de Douala. En effet, capitale économique du Cameroun, est de plus en plus victime des attaques de son mobilier urbain, par destruction. Feux de signalisation, bouches d’incendie, lampadaires, garde-fous ou de coffrets de commande et de câbles électriques, sont systématiquement vandalisés ou volés par des individus parfois non-identifiés.
Au moment où la 2RC de la Communauté urbaine de Douala (Régie des routes et des constructions) effectue d’importants travaux de réhabilitation du réseau d’éclairage public dans la ville (entretien des coffrets, normalisation du réseau, dépannage etc…), un curieux individu a été pris, le 14 mars 2025, en flagrant délit de destruction de dalettes, au quartier Bonapriso, zone résidentielle et huppée de Douala.
Le vandale a été immédiatement intercepté par les agents de la Police municipale de la Mairie de Douala. « La scène s’est déroulée au
lieu-dit Saint-John-Plazza. L’individu était en train d’extraire le fer des dalles, un acte de vandalisme qui porte atteinte au mobilier urbain », révèle un responsable de la Police municipale intervenue sur le coup.
Il est à noter que le phénomène de destruction du mobilier urbaine concerne tous les Arrondissements de la ville de Douala. Des actes perpétrés soit intentionnellement, par sabotage ou raisons économiques, soit non-intentionnellement par accident. Rappelons qu’un mécanisme de sanctions, sans préjudice de poursuites judiciaires, a été récemment adopté par la Communauté urbaine de Douala, afin de combattre ce fléau.
« Nous condamnons fermement ce comportement. Le Maire de la Ville appelle les populations à collaborer pour éradiquer ce phénomène, qui prend malheureusement de l’ampleur dans la capitale économique », termine le responsable approché.
