Route Babadjou-Bamenda: l’axe Babadjou-Matazem quasiment achevé
(Ripostes,Joslain Yabada). Long de 17 kilomètres, le niveau d’avancement des travaux sur ce segment, affiche un taux de plus de 92%, fin décembre 2023.
Lentement mais sûrement. C’est ainsi que l’on peut qualifié le rythme d’avancement des travaux de la Babadjou-Bamenda. Notamment, le tronçon Babadjou-Matazem. Une évaluation du chantier a été effectuée ce 26 décembre 2023, par une équipe du Ministère des travaux publics, maître d’ouvrage de ce marché. À cette date, l’avancement des travaux sur l’axe visté affiche un taux de 92%. Longue de 17 kilomètres, cette section a, en effet, déjà été revêtue de 14 kilomètres de béton bitumineux.
« La couche de forme couvre l’ensemble des 17 km du linéaire, la couche de fondation est mise en œuvre sur 16.700 /17 km, la grave bitume est exécutée sur 16,6 km /17 km et l’imprégnation s’étend sur 16.6km. Les bordures de type T2+CS2 couvre un linéaire de 2 500 Km/2563 km et les fossés bétonnés sont réalisés sur 14.9 km / 15 km », apprend-on de sources proches du chantier au Ministère des travaux publics.
Pour rappel, le gouvernement Camerounais, avec l’appui de la Banque Mondiale, à travers le Projet de développement du secteur du transport (Pdst), a entrepris de réhabiliter la route nationale N°6, section Babadjou-Bamenda. Les travaux sur cette section de 52 km qui relie deux régions, à savoir l’Ouest et le Nord-Ouest, ont démarré depuis 2017. Pour un montant total de 110 milliards de FCFA.
La mission du Ministère des travaux publics en évaluation ce 26 décembre 2023, a également constaté que l’entreprise Bun’s en charge des travaux, procédait à l’achèvement de la pose du dernier dalot sur le tronçon évalué. Par ailleurs, l’avancement des travaux connexes liés à l’aménagement de certaines routes communales pour cette première section est évalué à 40%, et correspond au dégagement des emprises effectué sur 10.5 km /10.5 km et aux travaux de terrassement exécutés sur 9km/10.5.
Il est important de relever que le projet routier Babadjou-Bamenda a connu un retard considérable du fait essentiellement du climat d’insécurité dans les deux régions Anglophones du pays. Toute chose qui trouve progressivement solution, grâce au dispositif sécuritaire renforcé autour de ce chantier majeur.