Le Président du Groupement interpatronal du Cameroun pense que les insécurités de toutes natures sont un frein à l’investissement. Dans un communiqué signé ce 23 janvier 2023, il appelle par ailleurs les pouvoirs publics à garantir la sécurité des biens et des personnes.
Il s’agit d’un développement parallèle de l’affaire « Martinez Zogo », animateur radio dont la mort rocambolesque défraie la chronique. Emboîtant le pas aux professionnels des médias, à la société civile, aux organisations syndicales et non gouvernementales, aux partis politiques, le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) a donné sa position sur le sujet: « le Groupement interpatronal du Cameroun a appris avec une vive consternation, la nouvelle du décès de Monsieur Martinez Zogo, survenu dans des circonstances pour les moins troubles », note Célestin Tawamba, le Président de groupe patronal, le plus important du Cameroun.
Cette sortie intervient au lendemain de celle du Gouvernement du Cameroun qui condamnait également l’affreux geste dont a été victime l’animateur. Comme les pouvoirs publics, le secteur privé s’inquiète de cette montée brusque de la violence et de l’insécurité: « le Président du Gicam saisit l’occasion de cette monstrueuse tragédie pour rappeler que dans tous les pays, le premier moteur de l’investissement est la confiance qu’induit une sécurité minimaleassurée aux personnes et à leurs biens par les pouvoirs publics », rappelle Célestin Tawamba.
D’après le Président du Gicam, « la peur que génèrent les insécurités de toutes natures est un frein à l’investissement aussi bienendogène qu’étranger ». Plus pertinent, le patron des patrons indiquent par ailleurs que « ce crime altère la notation de notre pays ». Comme la plupart des acteurs qui se sont prononcés sur l’affaire « Martinez Zogo », le Gicam dit rester attentif aux résultats des investigations policières, affirme « faire confiance aux pouvoirs publics dans leur détermination affirmée à assurer à tous et à chacun la sécurité, et de manière circonstanciée, à retrouver et à punir les auteurs du crime odieux commis sur la personne du journaliste Zogo ».
Jean Adoul