Selon plusieurs sources, le fils du Président de la République du Cameroun a séjourné dans la capitale Tchadienne, fin septembre 2022, à l’effet de faciliter et de finaliser le processus d’ouverture d’une filiale de cet établissement de crédits dans ce pays.
Quels liens existent-ils entre Franck Biya et Afriland? Le fils du Président de la République du Cameroun serait-il, en réalité le véritable propriétaire de la première banque camerounaise? L’homme d’affaires y aurait-il des actions? Franck Biya serait-il simplement un « Monsieur bons offices » pour l’implantation et l’extension d’Afriland First Bank? Les questions fusent de toute part après l’annonce par plusieurs confrères du récent séjour de Franck Biya, le fils aîné du Président de la République Paul Biya, à Ndjamena, la capitale Tchadienne.
D’après ces informations, Franck Biya y aurait séjourné fin septembre 2022, le 23 et le 24 précisément. Un séjour privé aux relents d’affaires, toutefois: finaliser l’implantation de la banque camerounaise Afriland First Bank dans ce pays voisin, un marché à conquérir pour la First bank. Les mêmes sources indiquent une rencontre avec le Président de la transition Tchadienne Mahamat Idriss Deby. Autre révélation faite par des confrères, le séjour de travail de Franck Biya à Ndjamena sera précédé par celle de Ghislain Nguewou, un de ses hommes de main, ainsi que par celle de Célestin Guela Simo, actuel Directeur général d’Afriland First Bank et proche de Paul Fokam Kammogne, actionnaire majoritaire et fondateur du groupe bancaire international camerounais.
Rappelons que le 11 mai 2022, Célestin Guela Simo avait déjà été reçu par Tamir Hamid Nguillin, le Ministre Tchadien des finances et du budget, avec à l’ordre du jour, le développement de la First bank. Après ce nouvel épisode du séjour de Franck Biya au Tchad afin de faciliter l’ouverture d’une filiale, les interrogations vont bon train sur son implication dans ce processus. Implication certainement non-désintéressée.
Afriland First bank est le premier groupe bancaire camerounais et d’Afrique centrale, avec des République démocratique du Congo, en Guinée équatoriale, en Guinée, au Liberia, au Soudan du Sud, à São Tomé-et-Príncipe, au Bénin et en Zambie. Et bientôt au Tchad.
Jean Adoul