(Ripostes,Jean Marie Dim Dim). Il s’agit d’une ligne de financement approuvé dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan stratégique de préparation et de riposte au Covid-19, au profit des petites et moyennes entreprises Camerounaises.
Avec un portefeuille actif au Cameroun qui comprend actuellement 17 projets en cours de mise en œuvre, ainsi qu’une opération d’assistance technique, pour une enveloppe globale de 962,704 millions USD, soit environ 582,436 milliards de FCFA, la Banque Islamique de Développement (Bid), entend pleinement continuer à jouer son rôle. C’est tout le sens de la deuxième phase de ce plan, visant à relancer durablement l’activité économique. Relance qui nclu une enveloppe de 22,2 millions de dollars (13,5 milliards de FCFA), pour soutenir les petites et moyennes entreprises affectées par la pandémie du Covid-19.
Soulignons que, « ce financement est en parfaite adéquation avec les hautes directives du Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, en matière d’accompagnement du secteur privé, moteur essentiel de la croissance », relève le ministre Alamine Ousmane Mey, Ministre de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), dans son allocution de circonstances.
Célestin GUELA SIMO, Directeur général d’Afriland First Bank, Youssoufa BOUBA, Directeur général adjoint, et Hamadou Mamoudou, Directeur de la Fenêtre Islamique d’Afriland First Bank, ont mutuellement engagé cet établissement de crédits, le lundi 16 septembre 2024, au terme d’une cérémonie solennelle de signature du contrat d’agence entre l’Etat du Cameroun représenté
par le MINEPAT et Afriland First Bank.
Dans la mise en œuvre du projet de la ligne de financement pour soutenir les petites et moyennes entreprises impactées par la
pandémie du Covid-19, dont l’enveloppe globale s’élève à 22,5 millions USD, le rôle d’Afriland first bank consistera à : « soutenir et accompagner le gouvernement dans sa politique de relance post Covid-19, mettre à contribution l’expérience et expertise de la banqur dans la maitrise de l’écosystème de l’entreprise et des instruments de la finance islamiques, allouer des financements islamiques pour soutenir les Pme éligibles afin de les oxygéner et booster leur compétitivité, arantir le plein succès dans l’utilisation de la ligne », a déclaré Célestin GUELA SIMO.
Tout en faisant observer que le triple statut de leader du secteur bancaire, pionnier de la finance islamique au Cameroun et première institution bancaire qui finance les acteurs de tissu économique Camerounais, et particulièrement les Pme, ont fortement contribué à ce que la banque dont il a la charge, soit choisie à cet effet.
Le choix d’Afriland first bank, comme banque d’exécution de ce projet et bénéficiaire de l’allocation de cette ligne de financement, va permettre la banque de : « recevoir les fonds destinés au projet, sélectionner les entreprises éligibles sur la base des évaluations prospectives, procéder aux financements suivant les canaux de la finance islamique et conformément aux critères prédéfinis de concert entre la banque (Afriland First Bank), la Bid et l’Etat du Cameroun, assurer le suivi et adresser les reporting à la Bid et à l’Etat (projet PSPR), recouvrer les financements octroyés aux Pme pour assurer le remboursement de la ligne », explique Hamadou Mamoudou, Directeur de la Fenêtre Islamique, Afriland First Bank.
À l’issue de cette cérémonie tenue au cabinet du Ministre de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey a rappelé l’objectif de cet important financement: « il s’agit de mettre à disposition des petites et moyennes entreprises, des lignes de financement pour renforcer leur compétitivité, favoriser l’acquisition d’équipements et soutenir la création de richesses, contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté et du chômage », a précisé le Minepat.
À travers ce projet, le gouvernement souhaite, par ailleurs, accélérer la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement (Snd 30), en favorisant la transformation structurelle de l’économie, et en consolidant la politique d’import-substitution en cours d’implémentation au Cameroun.
