Barreau du Quebec/Dikologate: les 9 fautes d’Olivier Chi Nouako
Dans un avis du 5 février 2021, Catherine Ouimet, Directrice générale du Barreau du Québec, entérinait la radiation du promoteur du futur hôtel Marriott de Douala, dudit Barreau. Le délai de sanction s’étendait jusqu’à 2 mois et 1 jours, pour diverses malversations financières.
Qui est réellement Olivier Chi Nouako, le promoteur du projet hôtelier Marriott de Douala, et Ceo de l’entreprise International and Business Canada ? Rappelons, d’entrée, que c’est la troisième fois que ce Canadien d’origine Camerounaise lorgne un espace foncier pour la réalisation d’un projet hôtelier. En 2014 avec la chaîne Américaine Hilton. Projet dont la Déclaration d’utilité publique a été annulée. En 2018 avec la chaîne des hôtels Hyatt, dont la Déclaration d’utilité publique a également été annulée, et finalement en 2020 avec le projet hôtelier Marriott.
Il dispose malheureusement d’un passé douteux et sulfureux. Avocat au Barreau du Québec, Olivier Chi Nouako a exercé la profession d’avocat dans le District de Montréal, sous le matricule 252033-8. Il sera déclaré coupable, dans l’exercice de cette activité, de fabrication de faux documents, prise d’avances d’honoraires et de débours, des clients, sans service fait (2000 dollars, soit environ 1,1 millions de FCFA), défaut de dépot à trois reprises d’avance de frais d’honoraires remis par des clients, dans un compte général (4436 dollars, soit environ 2,4 millions de FCFA), retrait d’avances de frais d’honoraires et de débours d’un montan de 1000 dollars, et utilisation de son compte en fidéicommis à des fins non-justifiées (6500 dollars, soit 3,6 millions de FCFA).
Dans le même ordre, Olivier Chi Nouako s’est rendu coupable d’un usage non-justifié par l’exercice de la profession d’avocat ou par complaisance pour le dépôt et le retrait d’un total de 266.501 dollars (149.093 FCFA), alors que les sommes n’étaient pas rattachées à l’exécution dun contrat de service ou d’un mandat licite. Toujours d’après le Barreau du Québec, l’homme a été radié dudit Barreau pour 9 faits répréhensibles, comme le démontre l’avis du 5 février 2021, signé de Catherine Ouimet, la Directrice générale du Barreau du Québec. Cette sanction émane du jugement du Tribunal des professions qui a retenu un délai de sanction équivalent à 2 mois et 1 jours.
À titre de rappel, l’Etat du Cameroun devrait percevoir, selon les termes du bail emphytéotique signé avec l’entreprise Immigration and Business Canada, un loyer de 131 millions de FCFA par an. Soit environ 6,5 milliards de FCFA sur les 50 ans de contrat. Fort des faits illicites qui précèdent, Olivier Chi Nouako est-il prédisposer à remplir ses obligations contractuelles envers l’État du Cameroun?
Jean Adoul