Biodiversité: l’ Unesco attribue le statut de « Réserve de biosphère » à la Forêt de Korup dans le Sud-ouest
C’est à l’occasion de la 35ème session du Conseil international de coordination du Programme sur l’Homme et la Biosphère que l’institution Onusienne a approuvé le dossier de ce riche écosystème Camerounais.
La forêt tropicale de Korup dans la Région du Sud-ouest est désormais l’objet de toutes les attentions. Le Cameroun à travers le Ministère des forêts et de la faune (Minfof), a introduit auprès de la Coordination du Programme sur l’Homme et la Biosphère (Cic-Mab), la candidature de cette forêt tropicale pour le statut de « Réserve de biosphère ». Ladite forêt qui englobe le Parc national de Korup a vu sa candidature approuvée par cette instance à Paris en France, le 14 juin 2023. « L’intégration de la Réserve de biosphère de la forêt tropicale de Korup au Réseau mondial des Réserves de biosphère attribuée par l’Unesco, induit de réelles opportunités pratiques pour le développement durable. Elle témoigne par ailleurs de la forte implication du Cameroun dans la recherche et la sensibilisation visant à encourager des pratiques innovantes en matière de gestion durable des aires protégées, en mettant l’Homme au centre des préoccupations de la Conservation », affirme Jules Doret Ndongo, Ministre des forêts et de la faune, Président du Comité national « Man and Biosphère ».
Rappelons que l’intégration de la Réserve de biosphère de la forêt tropicale de Korup au Réseau mondial des Réserves (Rmrb) qui compte aujourd’hui 748 sites répartis dans 134 pays, vient porter à 5 (cinq), le nombre de « Réserve de biosphère » au Cameroun, en prenant en compte les autres sites faisant déjà partie dudit réseau, notamment Doumba-Rey en 2022, Bénoué.en 1981, Dja en 1981, et Waza en 1979.
« Le Gouvernement sous la très haute impulsion du Chef de l’État et la coordination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, reste déterminé à poursuivre ses efforts visant à concilier les objectifs de conservation et ceux du développement socio-économique des populations riveraines des aires protégées », fait observer Jules Doret Ndongo.
Georges Semey