Les 130 derniers soldats français vont terminer leur mission de soutien aux Casques bleus et aux formateurs européens de l’EUTM RCA en Centrafrique.
Les 130 derniers militaires français déployés en Centrafrique vont quitter le pays d’ici à la fin de l’année, alors que le pays, en proie à une guerre civile, a recours à la société militaire privée russe Wagner. L’annonce a été faite il y a quelques jours au gouvernement centrafricain par les autorités françaises locales. Ces militaires français appartiennent à la Mission logistique de Bangui (MISLOG-B) qui en est à son 4ème mandat.
La MISLOG-B qui a succédé en juillet 2021 au détachement d’appui opérationnel, opère sous les ordres des EFG (éléments français du Gabon). Déployée sur le camp de M’Poko, elle a pour mission d’assurer un soutien à l’EUTM-RCA (Mission de formation de l’Union européenne en République centrafricaine) et aux militaires français insérés au sein de la MINUSCA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique).
Les soldats du 1er Spahis constitue le principal contingent de la MISLOG. Les soldats du 1er Spahis constitue le principal contingent de la MISLOG. Elle mène également des actions civilo-militaires afin d’aider la population centrafricaine et contribuer ainsi à stabiliser la situation sécuritaire. Avec le départ logique de la MISLOG-B, il restera une poignée de militaires français en RCA, déployés au sein de la mission EUTM-RCA (mission suspendue) et de la MINUSCA (moins de 20 actuellement).
62 ans in and out
L’armée française va donc quitter le pays après 62 ans de présence, même si la RCA est indépendante depuis août 1960. Présence car l’armée française est intervenue à plusieurs reprises dans le pays : dans les années 1979-1981 avec les opérations Caban et Barracuda, de 1996 à 1997 avec les opérations Almandin I, II et III, en 2003 avec Boali, et en 2016 avec Sangaris.
Ripostes avec Ouest-France