(DIM DIM). C’était à l’occasion de sa première session ordinaire du conseil d’administration, présidée le 15 avril 2025, par le maire de la ville Dr Roger Mbassa Ndine, et président dudit conseil.
C’est dans un contexte particulier que le conseil d’administration de cette institution rattachée à la communauté urbaine de Douala et au ministère des affaires sociales, s’est tenu. Précisément au moment où l’on parle de la restructuration de ses organes de gestion. Établissement public à caractère social, les activités du Cmb sont orientées prioritairement vers les personnes vulnérables. Objectif étant de faire de cet espace, un pôle d’innovation et d’intégration.
Le Dr Roger Mbassa Ndine, maire de la ville parle d’un nouveau départ, s’appuyant sur le fait que l’institution est désormais la propriété de la Communauté urbaine de Douala, et fonctionne en toute autonomie. À ce titre, elle va poursuivre ses missions à vocation sociale. Les administrateurs venus assister aux assises, conformément aux textes du Cmb, nourrissent cette vision et fondent beaucoup d’espoir sur ce nouveau départ du Cmb: «nous pensons que nous pourrons avoir une meilleure prise en charge des personnes vulnérables. Ce centre doit devenir un centre de référence pour leur prise en charge. C’est pour ça que nous y mettons les moyens. Il ne faut pas que les personnes vulnérables aient l’impression qu’elles sont délaissées. Nous voulons les inclure, les former, leur donner, leur apprendre des métiers de manière à ce que ces personnes soient autonomes avec des activités génératrices de revenus», a déclaré le Dr Roger Mbassa Ndine, qui dans la même veine, a mis un point d’honneur sur l’insertion socio-professionnelle des apprenants que le Centre multifonctionnel de Bépanda, doit incarner.
Le Maire de la ville tient le bon bout, et fixe le cap pour les trois prochaines années (2025, 2026 et 2027.), afin que le Cmb prenne efficacement son envol. Il va s’en dire que le Cmb est un incubateur de dignité, un catalyseur de changement humain et communautaire, et dont la tenue de la première session du conseil d’administration, traduit suffisamment une volonté collective de bâtir une société plus humaine et solidaire, s’est exprimé, le Dr Roger Mbassa Ndine, maire de la ville dans son discours de circonstance.
C’est donc un nouveau départ qui s’explique par le fait que: «le centre est devenue une structure à part entière, autonome, avec une personnalité juridique et une autonomie financière. Il est alimenté essentiellement par le budget de la communauté urbaine, à travers des subventions, mais il peut également avoir ses propres ressources, à travers ses propres activités. Il reste néanmoins un organisme sous la tutelle conjointe du ministère des affaires sociales et de la communauté urbaine de Douala», a précisé le président du conseil.