Lors de la toute première rencontre à eux dédiée, qui s’est tenue, ce 5 décembre 2023, à l’initiative du Centre multifonctionnel de Bepanda, sous la supervision et la modération d’Else Kingue Lengue, Administratrice dudit Centre.
Au Cameroun, la protection sociale des groupes vulnérables et plus généralement la lutte contre la pauvreté, constitue un axe majeur des politiques et stratégies du Gouvernement. En revanche, la politique sociale de la Communauté urbaine de Douala (Cud), est celle d’accorder une place privilégiée aux personnes socialement vulnérables, à travers son bras séculier qui est le Centre Multi-fonctionnel de Bepanda (Cmb).
Selon Else Kingue Lengue, Administratrice du Cmb, « cette première rencontre est une plateforme d’échange des formateurs specialisés, qui fixe les bases d’une aventure qui se veut pérenne. Et la ville de Douala, à travers son Maire, le Dr Roger Mbassa Ndine entend faire du Cmb, un centre d’inclusion sociale et d’accueil des personnes vulnérables », a-t-elle précisé.
La rencontre qui regroupe: le Cmb, les Associations des personnes en situation de handicap, les Centre sociaux, le personnel d’aide à la vie sociale, les responsables des services d’accompagnement médico-social, les formateurs des écoles spécialisées, les formateurs du Cmb de la ville de Douala, est placée sous le thème « Regards croisés sur les pratiques et l’accompagnement psycho-social des personnes socialement vulnérables ».
Par ailleurs, l’objectif principal de cette journée d’échanges est de: sensibiliser les parties prenantes (État, municipalités, Osc, Ong, association exerçant dans le domaine du social, etc….), à mettre en œuvre des actions organisationnelles et opérationnelles pour un plaidoyer en faveur d’une meilleure prise en charge des personnes socialement vulnérables, en vue d’une insertion socioéconomique, afin de réduire la pauvreté.
Spécifiquement, il s’agit pour les participants, d’identifier les besoins réels d’accompagnement des structures sociales spécialisées, participer à la lutte contre l’isolement social des personnes en situation de handicap, avoir un temps de témoignages et d’échange entre les acteurs du secteur de l’éducation et de l’accompagnement psycho-social, et renforcer les capacités des personnel d’encadrement et de formation sur la prise en compte des enjeux et défis à l’autonomisation et l’insertion socioéconomique des apprenants.
Samuel Ndjock, Inspecteur principal des affaires sociales, salue l’initiative du Cmb, et se dit prêt à accompagner de telle action. Il invite par ailleurs le gouvernement à apporter, « un soutien réel aux familles, aux formateurs, aux structures d’encadrement. Une personne handicapée n’est pas une consommatrice, mais une potentielle opératrice économique, que si elle est bien encadrée, pourra apporter sa contribution comme tout autre Camerounais, Talla André Marie et Koko Bertin sont des exemples parlant », a indiqué le Directeur des études de l’Institut supérieur psycho-pédagogie appliquée.
L’Oms (Organisation Mondiale de la Santé), considère le handicap comme un problème de santé publique mondiale, une question de droits de l’homme et une priorité de développement. Considéré comme une stratégie-clé en tant que qu’outil d’équité, elle constitue également un instrument important pour appuyer les efforts visant à atteindre les objectifs de développement durable à l’horizon 2030(Odd).
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