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Direction générale du Trésor-Littoral 1: les acteurs font l’autopsie du faible recouvrement des recettes non-fiscales

(Ripostes,Jean Marie Dim Dim). Les agents relevant de cette circonscription financière du Littoral basée à Douala, ont été capacités sur les bonnes pratiques de cette matière budgétaire, ainsi que sur les leviers permettant d’optimiser les recouvrements et étendre l’ardoise non-fiscale. Le séminaire y relatif était placé sous la supervision du Dr Jean Didier Afana, Trésorier payeur général du Littoral 1.

Placé sous la coordination générale de la Direction du trésor de la coopération financière et monétaire, le séminaire de renforcement des capacités des acteurs impliqués dans le recouvrement des recettes non-fiscales s’est tenu le jeudi 17 octobre 2024 dans la salle Rudolf Tokoto de la Communauté urbaine de Douala (Cud), avec pour thème: « optimisation de la contribution des recettes non fiscales au financement du budget de l’État dans la circonscription financière du littoral 1 ».

À cet effet, trois sujets ont meublé les assises de Douala, à savoir : « cadre normatif et institutionnel des recettes non-fiscales du Cameroun », « campagne de sensibilisation et de vulgarisation de la plateforme « Trésor pay », et « la procédure de comptabilisation des recettes non fiscales à l’ère de l’avancement Trésor pay ». Après la première phase de cette journée, qui a été marquée par le discours du Gouverneur de la région du Littoral, Samuel Ivaha Diboua, la seconde était consacrée aux exposés.

Dans son allocution, d’ouverture du séminaire, le Gouverneur de la région du littoral Samuel Ivaha Diboua a invité les participants à faire preuve d’assiduité, afin de mettre à profit les enseignements qui seront dispensés dans l’exercice de leur fonction, aussi, le littoral1 doit toujours jouer son rôle de principal pourvoyeur de recettes dans le budget de l’Etat, en optimisant le recouvrement des recettes non fiscales la circonscription financière Littoral 1.

Pour capaciter les participants, Gabriel Nzogang, a présenté la plateforme « Trésor Pay », et est revenu sur les gestes à éviter, comment marche la plateforme?, et l’explication des messages d’erreur que cette derrnère renvoie au moment de son utilisation. Bien avant, Abner Abomo, Chef de Brigade de contrôle et de vérification à la Trésorerie payerie générale Littoral 1, a présenté le thème portant sur le « cadre normatif et institutionnel des recettes non-fiscales au Cameroun », qui se justifie par: l’élargissement de l’assiette fiscale, l’introduction des télé-procedures (télédéclaration, télépaiement), l’introduction de la facturation électronique, le paiement des impôts et taxes par mobile Money, le dépôt des états financiers en ligne etc.. Soulignons que ces recettes arrivent de plus en plus à maturité et contribuent effectivement à la satisfaction du contribuable-client, ainsi qu’à l’amélioration de la mobilisation des recettes fiscales et non fiscales.

Cette phase a été clôturée par Solange Epesse Eyoum, épouse Djombi Soppo, fondé de pouvoirs en charge des opérations comptables, qui a rappelé que la comptabilité est un système d’organisation de l’information financière par lequel les données sur la base chiffrée, sont enregistrées dans le support comptable, afin d’informer les autorités de gestion ou faciliter les contrôles. Or, le traitement des recettes non-fiscales, n’échappe pas à ce jour au processus de dématérialisation qui vise l’optimisation et la sécurisation des recettes publiques.

Ce séminaire est un cadre d’échanges qui vise à aplanir d’éventuelles divergences en terme de procedures, mais également de mutualiser les compétences. Voire, mieux optimiser le recouvrement des recettes au niveau des administrations. Notons que l’apport de la circonscription financière du Littoral 1 dans le budget de l’Etat est important, mais le recouvrement est mieux perçu au niveau national: « je parlerai sur le plan national. Le Cameroun dispose d’un vivier très important en matière de recettes de service qui s’élève à plus 800 milliards. Mais sur les 5 dernières années, le chiffre est allé à la hausse, pourtant, le taux de recouvrement reste encore relativement bas parce que nous n’avons pas encore franchi le cap de 400 milliards de FCFA de recouvrement sur le plan national », explique Didier Afana, Trésorier payeur général du Littoral 1.

Tel qu’il a été organisé, ce séminaire regroupe les acteurs et les ordonnateurs des recettes qui sont chargés de les mandater et de les liquider. Également, les contrôleurs financiers, garants de l’orthodoxie budgétaire de l’État, et le comptables publics pour qui travaillent les régisseurs des recettes, qui eux-mêmes sont des agents affectés et nommés auprès des ordonnateurs, auprès des administrations génératrices des revenus afin de procéder à leur recouvrement.

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