Lancé officiellement, le 31 octobre 2023, avec un budget d’un milliard de FCFA, l’opération qui vise à rendre la ville de Douala propre, est entrée dans sa phase répressive. Les équipes de la Police municipale conduites par Arlette Alemoka, Directrice par intérim de ce Département de la Communauté urbaine de Douala, sont assistées sur le terrain par les autorités administratives, municipales et les maires d’arrondissement de l’hinterland de Douala.
Les opérations de sensibilisation se poursuivent dans les marchés, les rues de Douala, ainsi que les saisies des marchandises pour les cas délicats et les récidivistes. Le but étant d’opérer le changement des comportements des populations sur les questions liées à la propreté de la ville de Douala.
Pour d’avantage matérialiser, cet état de chose, chaque adjoint au Maire de la ville mène des actions de terrain dans son arrondissement d’origine, appuyé par les sous-préfets et les forces du maintien de l’ordre. À Douala 3ème et 5ème, Marie Adzogo, 4ème adjoint au Maire de la Ville, et Cyrille Eboa, Secrétaire particulier du Maire, ont respectivement été au four et moulin dans ces unités administratives, pour inviter les populations et les commerçants à faire preuve de responsabilité face aux actions de l’initiative « Douala clean City », entrée dans sa phase répressive. Car, « les municipalités ne toléreront plus l’occupation des trottoirs par les marchandises. Il est désormais interdit de déposer les ordures au sol. Les ménages doivent disposer des sacs poubelles et n’en sortir que les jours de ramassage sur les lieux, qui leur seront indiqués au préalable », a rappelé Benjamin Mboutou, Préfet du Wouri.
Ce programme initié par l’exécutif communautaire de Douala porte d’ailleurs déjà ses fruits. Cela s’observe à travers la fluidité de la circulation dans les points névralgiques de Douala (carrefour Ndokoti, marché central de Dla 2ème, marché Mboppi, marché 4 étage Bonaberi, marché Ndogpassi etc…).
L’objectif, est que «la population s’approprie le programme « Douala clean city », et qu’on se mobilise tous pour dire non à cette insalubrité qui nous offusque tous. Nous en sommes d’ailleurs les auteurs et c’est encore nous qui crions que c’est sale. Nous allons nous rendre partout, mais voudrions que les gens sachent d’ores et déjà que cela a démarré », rappelle Cyrille Eboa.
Quant à Marie Adzogo, elle insiste sur l’implication de tous pour que l’ambition de changer la physionomie de Douala soit une réalité. «Maintenant, nous traçons la ligne rouge. Celui qui traverse va être sanctionné conformément à la loi, et nous espérons que Douala redevienne propre, grâce aux efforts de tous», a-t-elle ajouté.
Dim Dim