FlyZejet: révélations exclusives sur l’échec du coup de force orchestré par le conseil d’administration.
(Ripostes,Georges Semey). Alors qu’un groupuscule de prédateurs tente de semer la confusion depuis quelques temps, sur la situation juridique de la compagnie privée Fly ZeJet et son fondateur Christophe Semengue, jeune opérateur économique pétri d’expérience dans les activités aéronautiques et le secteur de l’aviation civile, le site d’informations Ripostescm.net a poursuivi ses investigations, afin d’étayer la lanterne de ses lecteurs dans ce dossier époustouflant et à rebondissements. Aux dernières nouvelles, une notification de la suspension des agréments aurait été servie au camp déstabilisateur avec de surcroît une interdiction d’utiliser la marque Fly ZeJet pour mener ses activités synonyme d’une procédure de certification d’une nouvelle entité juridique.
Comme indiqué dans un article précédent, Christophe Semengue est en effet, le titulaire de la marque FlyJezet (semi-figurative), compagnie aérienne privée, créée officiellement, le 12 septembre 2022, date d’obtention du Certificat de transport aérien, et auparavant, la Licence d’exploitation aérienne, obtenue le 12 octobre 2022.
Le diplômé de Hec de Paris (Executive Mba «Major In Aviation», avec comme thèse de mémoire, un projet de création de la compagnie sous-régionale Zejet), a déposé en janvier 2020, des statuts initiaux de l’entreprise Zejet en tant que fondateur, auprès de la Société civile professionnelle G. D. Mbpudou Ahanada, C. C. Nguini Messina et J.A. Kwa-Mbette. D’après nos sources, l’acte portant Statuts de ladite société a finalement été enregistré le 10 juin 2020, Vol. 03 Folio 788, Case/Bd 6409, puis modifié suivant répertoire numéro 31.024 du 17 février 2021.
Et c’est le 10 février 2022, que Christophe Semengue dépose officiellement la marque Zejet, à l’Organisation Africaine de la propriété intellectuelle (Oapi), sous le n°3202200276, pour les services de classe 39. Cette information capitale a été rendue publique ce 16 mai 2024, par Yves Thierry Essono, au nom du Cabinet Bolo Alain Thierry, avocat au barreau du Cameroun, et conseil de Christophe Semengue. « À cet effet, toute utilisation de cette marque sans son autorisation est passible de poursuites judiciaires conformément aux dispositions de l’annexe lll de l’Accord de Bangui, Acte de Bamako, du 14 décembre 2015 », précise Yves Thierry Essono, dans ce document parvenu à la rédaction du site Ripostescm.net. Dans un second document, il apparaît clairement que la marque Fly ZeJet a été enregistrée, à l’institut national de la propriété intellectuelle (Inpi), organisme Français chargé de veiller à la protection des créations, au développement de la propriété industrielle (entre autres missions), le 26 juin 2020, sous le numéro 4661294, classification 39 (transport, organisation de voyages, informations en matière de transport, service de logistique en matière de transport, service d’expédition de fret, réservation de place de voyages).
Dans note d’information publiée ce 13 mai 2024, valant mise au point, Christophe Semengue apportait davantage d’éléments sur une précédente information du 26 avril 2024, émanant de Célestin Nana Tchouankam, le Président du conseil d’administration de Fly Jezet, qui faisait état d’un changement de gouvernance à la tête de la compagnie aérienne. Notamment, la révocation de Christophe Semengue en qualité de Directeur général. La note d’information réactive de ce dernier, révélait « en effet que le 5 avril 2024, à l’occasion d’un conseil d’administration par embuscade, une crise latente depuis plusieurs mois provenant d’un groupe d’administrateurs aux intérêts manifestement inavoués, a officiellement éclaté au sein du conseil de l’entreprise avec pour finalité ma révocation en tant qu’administrateur Directeur général de la compagnie que j’ai fondée », informe le manager.
En poursuivant: « pour rappel, le projet ZeJet tel quil a été initié par mes soins et tel que présenté aux actionnaires, vise à offrir une alternative de transport aérien pérenne et accessible au usagers, tout en développant des niches d’opportunités avec vocation à s’ouvrir sur le marché national et sous-régional ». En tout état de cause, le complot hourdi contre le promoteur et fondateur du projet ZeJet relevé d’une opération de détournement de projet savamment organisée par les porteurs de la dissidence. D’après nos sources, la destitution de Christophe Semengue, a pour objectif, de dilapider l’outil de production de la compagnie aérienne, objet du quiproquo.
Toute chose qui appelle à un questionnement sur l’apparente tentative de spoliation de l’outil de production mis officiellement en œuvre par Christophe Semengue depuis le 17 février 2020 et ce, après plus d’une quinzaine d’années de maturation dudit projet ponctués d’efforts et de sacrifices en tout genre depuis les années 2003. La récente mise au point du promoteur Christophe Semengue dans une note publiée le 13 mai 2024 évoquant une crise latente depuis plusieurs mois provenant d’un groupe d’administrateurs aux intérêts et intentions manifestement inavoués nous réconforte dans cette idée.
Sinon, comment comprendre le communiqué du 26 avril 2024, émanant de Célestin Nana Tchouankam, Président du Conseil d’Administration de Fly ZeJet, faisant état d’un changement de gouvernance à la tête de l’entreprise et évoquant d’une manière inélégante la révocation de l’actionnaire fondateur-promoteur et propriétaire de la marque Fly ZeJet qui, contre vents et marées, en à peine 12 mois d’exploitation, a porté Fly ZeJet et par voie de conséquence les couleurs du Cameroun aux plus hauts niveaux d’exposition en Afrique dans de nombreux pays au rang desquels la Guinée Equatoriale, Sao Tomé et Principé, le Gabon, la RCA, le Tchad, le Congo Brazzaville, la République Démocratique du Congo, le Burundi, l’Angola, la Namibie, le Botswana, le Nigéria, le Ghana, le Burkina Faso, le Bénin, le Mali, la Côte d’Ivoire, l’Algérie et naturellement le Cameroun ?
Dans le même ordre d’idées la compagnie aérienne privée a transporté d’illustres personnalités parmi les 20.000 passagers annoncés, faisant ainsi de l’expertise de cette jeune entreprise d’une quarantaine d’employés volontaires et engagés, une fierté pour l’ensemble des camerounais épris de professionnalisme. FlyZejet a par ailleurs impacté positivement le paysage aéronautique sous-régional d’une empreinte indélébile tel que reconnu par l’écosystème aéronautique. À qui profiterait cette forfaiture savamment orchestrée alors que les données statistiques disponibles nous confortent tous, public amateur ou consommateurs du produit aérien et observateurs avertis, sur le déficit d’offre de transport aérien non seulement quantitatif mais également qualitatif au Cameroun et dans une moindre mesure dans la sous-région ? L’avenir très proche nous en dira certainement plus. Il est toutefois important de relever que le tour de table de l’actionnariat de FlyJezet est constitué ainsi qu’il suit: Christophe Semengue (37,5%), Gtc (37,5%), Cnps (12,5%), Gtc (12,5% ).