C’est la substance d’un message porté du Délégué régional à la sûreté nationale pour le Littoral.
Le message porté date de ce 13 octobre 2021. Signé du Délégué régional à la sûreté nationale pour le Littoral, Raymond Essogo. Adressé à tous les chefs des unités de police, il fait état d’une réelle menace sur la sécurité publique dans la ville de Douala en particulier : « informations parvenues ma connaissance font état xx attaques imminentes plusieurs agglomérations urbaines don’t Douala xx par sécessionnistes irredentistes », indique le message porté, rédigé en style télégraphique. Le Commissaire divisionnaire Raymond Essogo invite par conséquent les destinataires évoqués « à redoubler de vigilance en ce qui concerne la Région du Littoral ».
Il leur est par ailleurs instruit de mettre un accent sur le renseignement prévisionnel, la sécurisation optimale des points sensibles incombant à la sûreté nationale (aéroport, port, installations Eneo et Camwater, établissements scolaires, campus universitaires, unités de police, marchés ainsi que toutes places à forte concentration humaine).
L’alerte du Délégué régional à la sûreté nationale pour le Littoral rejoint celle donnée, il y’a quelques jours, par Paul Atanga Nji, le Ministre de l’administration territoriale, révélant une menace identique. Elle intervient dans un contexte marqué par une intensification des affrontements entre l’armée camerounaise et les rebelles sécessionnistes des deux Régions anglophones du Cameroun.
Si depuis la transmission du message porté aux différentes unités de police placées sous le commandement territoriale du Littoral, on observe le même train-train quotidien dans la capitale économique du Cameroun, mais surtout une présence des forces de l’ordre.
La récurrence des contrôles de police sont effectifs dans plusieurs quartiers de la métropole, don’t Bonaberi, à l’entrée Ouest de la ville de Douala, menant vers les Régions de l’Ouest, du Sud-Ouest et du Nord-ouest.
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