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Sûreté nationale: Recrutement urgent de 12.500 nouveaux agents

Le Délégué général à la sûreté national lance dans les prochains jours, les concours directs et spéciaux y relatifs. La première vague annoncée en procédure d’urgence prévoit l’enrôlement de 2500 élèves commissaires, officiers, inspecteurs, et gardiens de la paix. 

Frappé du sceau de la confidentialité, le document est pourtant abondamment en circulation dans les réseaux sociaux. Une correspondance administrative du Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République, adressée au Délégué général à la sûreté nationale. Datée du 10 novembre 2021, la missive de Ferdinand Ngoh Ngoh à Martin Mbarga Nguele, porte précisément sur un recrutement au sein de la Sûreté nationale camerounaise. Un effectif total  de 12.500 futurs agents de la police nationale : «j’ai l’honneur de vous faire connaître que le Président de la République a marqué son très haut accord pour l’organisation des recrutements sollicités…», mentionne la correspondance.

Martin Mbarga Nguele avait en effet fait part en août 2021, au Président de la République, de sa volonté d’augmenter les effectifs de la police camerounaise dans un contexte marqué par la recrudescence de l’insécurité dans les 10 régions du Cameroun, en général et dans les grandes villes, en particulier, dont les deux régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-Ouest. Le recrutement annoncé des 12.500 agents s’étendra, d’après le planning dressé, sur une période de 5 ans, soit 2.500 recrutement par an. Lesdits recrutements s’effectueront par concours directs et spéciaux. La répartition pour les concours directs prévoit annuellement  un recrutement de 50 élèves commissaires de police, 100 élèves officiers de police, 400 élèves inspecteurs, et 1750 élèves gardiens de la paix. Soit 2300 recrues.

Le quota réservé aux concours spéciaux, pour un total de 200 agents, est divisé entre 50 élèves commissaires de police, 50 élèves officiers de police, et 100 élèves inspecteurs de police. Cette initiative intervient au moment où les rangs de la police nationale accuse de sérieux revers dans les régions anglophones du pays dans le cadre de la crise sécessionniste ambiante. Le dernier épisode en date est l’attentat piégé perpétré contre les forces de l’ordre dans la ville de Bamenda (Matamzen-Santa), ce 13 novembre 2021. Attentat soldé par la mort de 8 éléments des forces de l’ordre, dont 5 policiers, en plus de 3 gendarmes.

FAITH

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