24 novembre 2024

Oncc: 5,57 milliards de FCFA de budget pour 2023

Pour l’année 2023, l’office national du cacao et du café (Oncc) entend consolider les acquis de 2022, et apporter une amélioration substantielle dans ces deux secteurs névralgiques de l’économie camerounaise. Mais également, améliorer le rendement et les conditions de vie des acteurs ciblés.

Pour ce faire, le conseil d’administration de cette institution a adopté pour l’exercice 2023, une enveloppe budgétaire équilibré en recettes et en dépenses à la somme de 5,57 milliards de FCFA. La 46ème session dudit conseil présidée par Ayang Luc, portait, en effet, sur l’examen du projet de performances de l’exercice 2023, et celui du budget programme du même exercice. Finalement adoptés.

Dans ses missions, l’Oncc dirigée par Michael Doping (Directeur général), et Nana Abdoulaye (Directeur général adjoint), est chargé du suivi statistique des campagnes de commercialisation du cacao et du café, du suivi des activités de contrôle de qualité des produits à l’exportation, des visites techniques des installations des organismes chargés du contôle de qualité, et des usines et des magasins de stockage en vue de leur agrément.

« Dans un contexte marqué par la chute des cours du cacao sur le marché international, imputable à une offre excédentaire, le Gouvernement a pris des mesures destinées à atténuer l’impact de cette contraction des cours sur le pouvoir d’achat des producteurs,  et impulser la mise en marché d’un cacao de qualité, synonyme d’une meilleure rétribution des producteurs », indique Michael Doping.

Créé en 1991, l’office a également pour rôle, la défense et de la promotion de l’image de marque de l’origine Cameroun, du suivi des accords internationeaux de cacao et de café, ainsi que de la répresentation du Cameroun auprès des organisations internationeales du cacao et du café en liaison avec l’interprofession, et de toutes études à lui confiées par le Gouvernement dans le domaine des filières cacao et café. 

« L’Oncc s’active avec le Guichet unique à la dématérialisation des procédures d’exportation dénommé  « e-force ».  Ce qui a permis une célérité dans  le traitement des dossiers, une transparence totale de la chaine des exportations et une confiance des acteurs », a conclu le Directeur général.

Félix Beda

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