(Ripostes,Jean Marie Dim Dim). Fruit d’un accord entre le programme des nations unies pour le développement et la banque arabe pour le développement économique en Afrique, au profit des très petites, petites et moyennes entreprises camerounaises.
Ce, pour renforcer la résilience du secteur privé d’une part, notamment celle des petites et moyennes entreprises, face aux conséquences de la Covid-19 et des autres chocs externes d’autre part, et favoriser la relance de la croissance économique, sur une durée de trois ans (2023-2025). L’annonce a été faite à l’occasion du lancement des missions d’informations, de sensibilisation, et de mobilisation des bénéficiaires du projet « Ossp-Cmr », effectué à Douala, le mercredi 9 octobre 2024, date de la rencontre avec les différents protagonistes.
Le gouvernement camerounais en collaboration avec le programme des nations unies pour le développement (Pnud) a signé avec la banque Arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) un accord de financement pour le projet « Opération de soutien pour le secteur privé Camerounais (Ossp-Cmr) », en vue de vulgariser et rendre visible les actions du projet, dont l’enveloppe allouée, s’élève à 12,8 milliards de FCFA, en faveur du Cameroun.
Quatre axes stratégiques ont été retenus pour redresser la pente à savoir: le diagnostic et la cartographie des opportunités, la préservation du suivi des petites et moyennes entreprises, l’amélioration du climat des affaires, la capacitation des entreprises ciblées, pour améliorer leur productivité, leur compétitivité et leur capacité à innover, et l’accès des petites et moyennes entreprises, à des produits et services financiers adaptés.
Suite à des enquêtes menées en 2020 par le ministère des finances, il apparaît que la crise sanitaire covid-19, a impacté négativement les entreprises du secteur privé camerounais: « La réponse du gouvernement était d’apporter une solution, et le projet Ossp-Cmr est l’une des solutions qui vient renforcer et booster la résilience des entreprises, améliorer leur compétitivité et booster davantage leur productivité. l’écosystème entrepreneurial du Cameroun prend en compte les très petites entreprises », a indiqué Isaac Tamba, coordonnateur national du projet et haut cadre au ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat).
Ainsi, dans le cadre de ce projet, l’attention est portée sur les très petites entreprises, les petites entreprises, et les start-up. Les start-up, notamment, les entreprises innovantes du domaine numérique: « à ce niveau, nous pensons que ce sont des entreprises innovantes, c’est à dire les entreprises qui sont plus agiles, plus flexibles qui contribuent plus que les grandes.. Ce sont aussi les entreprises de petites tailles, plus jeunes qui sont plus audacieuses », a-t-il ajouté
Martin Hart-Hansen représentant du programme des nations unies pour le développement (Pnud), a salué le dynamisme et la résilience de l’économie camerounaise portée par le secteur privé, durant la période du covid-19, qui a fait éclore des start-up. Pour que cette niche d’emplois et d’éclosion économique ne meurent pas, il était opportun de mettre en place un fonds de facilitation (innovative challenge funds) pour les appuis directs, sous forme de subvention aux start-up et petites et moyennes entreprises innovantes. C’est dans cette vision que le Pnud s’est associé avec la Badea pour rendre le projet Ossp-Cmr efficace.