À l’occasion de la conférence de haut niveau qu’organise, en visioconférence, du 12 au 22 octobre 2021, l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), sur la COVID-19 avec pour thème : « Une même vision pour la relance, la résilience et la durabilité de l’aviation civile. »
L’un des principaux résultats attendus de cette conférence que préside le Président du Conseil de l’OACI, est la Déclaration, adoptée par consensus ou acclamation lors de la plénière ministérielle de clôture. Tous les états membres de l’OACI (193) participent à cette conférence qui a pour objectif de parvenir à un consensus mondial sur une approche multilatérale, appuyée par la volonté politique et l’engagement des États afin d’assurer une relance sûre et efficace de l’aviation après la crise de la COVID-19.
L’accent sera mis sur les objectifs de sécurité et de facilitation. Dans sa déclaration, le ministre des Transports qui a reçu les pleins pouvoirs de s’exprimer au nom du Cameroun, a affirmé que les recommandations et orientations de l’Equipe spéciale du Conseil de l’OACI sur la Relance de l’aviation (CART) ont aidé le Cameroun à assurer la reprise des vols après la fermeture totale de l’espace aérien au début de la pandémie en mars 2019.
Ces orientations ont permis au Gouvernement d’édicter des directives pour le transport aérien dans le contexte de la COVID-19 et de lancer le redémarrage progressif des vols. Le retour d’expérience issu du traitement de chaque vol a contribué à améliorer le dispositif de santé au sein des aéroports internationaux. En outre, le MINT a souligné l’importance pour les États d’harmoniser les mesures visant à réduire la propagation de la COVID-19 en mettant en œuvre les recommandations de la CART. Par ailleurs, imposer le passeport vaccinal comme condition préalable pour les voyages internationaux, freinera le redémarrage économique.
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En raison du faible taux de vaccination contre cette maladie dans certaines régions du monde, notamment en Afrique, cette limitation de l’accès au transport aérien va accroître les inégalités et limiter la liberté de circulation. Pour finir, le MINT a affirmé que, pour rétablir la confiance du public dans le voyage, les États devraient, tout au moins sur une base régionale, s’atteler à harmoniser leurs protocoles sanitaires pour la gestion de la COVID-19 et continuer à sensibiliser les voyageurs sur le respect des mesures barrières contre cette maladie sur tout le circuit d’un voyage aérien.
Les travaux de la conférence seront organisés en trois sessions ministérielles et des sessions techniques couvrant les volets sécurité et facilitation. Les sessions ministérielles en dehors des sessions d’ouverture et de clôture se feront sous forme de table ronde autour de deux thèmes, à savoir piloter la relance de l’économie et renforcer la résilience et la durabilité.
RIPOSTES avec CELCOM/MINT