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Sécurité routière: un collectif dénonce la présence des rails sur le premier pont du Wouri

(Ripostes,Jean Marie Dim Dim). C’est un plaidoyer pour lutter contre les accidents de la circulation sur les deux ponts sur le Wouri. Ledit collectif conduit par Thierry Nyope, initiateur de cette démarche, assisté d’Issa Kabirou, président national du syndicat des professionles des motos-taxis du Cameroun, Opono Maximilien, président du syndicat national des conducteurs des motos taxi du Cameroun, et de Zeus, doyen des conducteurs des motos taxi. Tous sont revenus sur les motivations d’une telle initiative, au cours d’une conférence de presse tenue le mardi 29 octobre 2024 à Douala.

« Ensemble sauvons des vies ». Voilà ainsi résumé, le plaidoyer de ce collectif, qui considère que ce qui se passe sur les deux ponts sur le Wouri, est un spectacle effrayant, qui nécessite urgemment une vive réaction des pouvoirs publics. « Pas de semaines ne passent sans qu’on enregistre des morts sur l’ancien pont du Wouri à cause de la présence des rails », s’insurge Thierry Nyope, initiateur du plaidoyer.

S’appuyant sur les propos du Chef de l’État, Paul Biya, « l »ancien pont, en fin de vie, sera dédié aux piétons et aux deux roues dont il facilitera les déplacements. Et il sera aménagé en conséquence pour assurer la sécurité des utilisateurs », prononcés le 14 novembre 2013 sur les berges du Wouri, lors de la cérémonie de pose de la première pierre des travaux de construction du 2ème pont sur le wouri. Le collectif relève que 10 ans plus tard, les rails continuent d’endeuiller de nombreuses familles.

Il était par conséquent important de dénoncer la présence des rails sur l’ancien pont. Rails qui d’après le collectif, « ne servent plus à rien ». Bien plus, « ils tuent des vaillants compatriotes ». Qui note également que l’absence d’aménagement de l’ancien pont pour la circulation des engins à deux roues et des piétons, participent à favoriser les accidents sur les deux ponts sur le wouri.

Or, les leaders d’associations de mototaxis, notamment Issa Kabirou, du Synapromocam, implorent les pouvoirs publics d’y accorder une attention particulière. Selon ce dernier, il suffira par exemple d’ajouter une couche de roulement pour couvrir ses rails sur toute la longueur du pont, conformément aux directives du Président de la République, le 14 novembre 2013: « la réhabilitation des voies d’accès s’impose », pense Issa Kabirou.

Il faut débuter quelque part. C’est pourquoi les entrées et sorties des ponts (ancien et nouveau) sur le Wouri, sont les premiers lieux de cette campagne, qui concerne plusieurs pans de la sécurité routière. Par ailleurs, de nombreux Camerounais sensibles à cet appel, à la sensibilisation et à la prise de décision, sollicitent urgemment des responsables, la sécurisation des usagers des deux ponts sur le Wouri, et ont décidé d’apporter leur contribution.

« Un opérateur économique qui opère dans la ville de Douala promet de mettre des moyens financiers pour le tournages des vidéos de sensibilisation des populations sur les gestes à éviter et à pratiquer » , annonce Thierry Nyope, qui précise que ce dernier à voulu rester dans l’anonymat, avant de poursuivre: « le sénateur Célestin Ketchanga promet d’apporter un financement pour la concrétisation de cette grande campagne de sensibilisation ».

Quant à lui, « Zeus« , doyen des motos-taxis, invite le Maire de la ville, à prendre toutes les dispositions pour éclairer le pont, et combler les nids de poules: « en 30 ans de métier de moto-taxi, j’ai perdu plusieurs de mes camarades sur ce pont », regrette-t-il.

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