25 novembre 2024

Transport urbain: 5321 cas d’accidents enregistrés en 2021 

C’est le constat malheureux rappelé par le Maire de la ville de Douala, à l’occasion de la 2ème session du cadre de concertation CUD et Opérateurs de transports par poids lourds.

Comment réduire les bouchons et les accidents dans la ville de Douala? C’est l’une des principales préoccupations du Préfet du Wouri, du Maire de Douala, des conducteurs et des propriétaires de grumiers, et les acteurs du secteur de la logistique urbaine, au premier rang desquels le Port autonome de Douala (Pad), représente par son Directeur général adjoint, Charles Michaux Moukoko Njoh.

Comme la session précédente, la séance de travail tenue à l’Hôtel de ville de Douala, le 14 décembre 2022, a en effet été présidée par le Préfet du Wouri, Benjamin Mboutou, en présence du Maire de la ville, le Dr. Roger  Mbassa Ndine, des associations syndicales des corps de métier du transport poid lourds. Elle était consacrée à la mise en place d’une  régulation de la circulation des poids lourds dans le périmètre urbain.

Pour rappel, c’est en avril 2022 que la réflexion sur l’amélioration de la circulation des poids lourds  dans la ville a fait l’objet d’un cadre de concertation. C’est elle qui est à l’origine du lancement de la première session  du  « Cadre de concertation  entre la Cud et les opérateurs du transport  par poids lourds « . 

Ce, au regard  des bouchons et les accidents enregistrés au quotidien et  qui perturbent considérablement la circulation dans la ville.  Les statistiques indiquent 5321 cas  d’accidents au cours de l’année 2021, qui ont laissé sur carreaux des morts et des familles éplorées, révèle le Maire Roger Mbassa Ndine. Pour sa part, Benjamin Mboutou parle « des   accidents malheureux que nous déplorons du fait de ces gros porteurs, à des heures qu’ils pourraient éviter ». Malgré la volonté des autorités administratives de la ville à améliorer la situation, les mesures qui ont été prises jusqu’ici se sont avérées infructueuses, du fait de quelques résistances, d’où le choix d’une approche participative, par le Maire de Douala. 

Ainsi,  les décisions à prendre,  fruit de la concertation entre les acteurs,  doivent être respectées par toutes les parties prenantes. La première session  qui a enregistré  plus d’une centaine de participations, notamment chez les conducteurs de gros porteurs, a permis de poser le diagnostic concernant la circulation. Dans sa prise de parole, le Dr. Mbassa Ndine a rappelé à plusieurs reprises les défis à relever, dont le principal : pouvoir circuler aisément dans la ville de Douala  en ayant le moins d’accidents possibles et grâce à l’implication de toutes les parties.  

Parkings, l’apport du PAD

Dans ce cadre, « 20 hectares d’espace ont été réservés à l’enseigne du PAD. Afin de recevoir pendant la nuit  tous les camions qui seront appelés à charger et à décharger…. », affirme Charles Michaux Moukoko Njoh, le Directeur adjoint du PAD. En sa qualité d’acteur stratégique et majeur de cette concertation, le Port autonome de Douala est en avant-garde sur la problématique de la circulation. l’espace de stationnement  constitue ainsi une piste de solution: « entre Missolè et le pont sur la Dibamba, le Pad a déjà réservé environ 200 ha de terrain », a conclu le représentant du Port de Douala.

Pour cette deuxième session de concertation, la vision de l’Exécutif Communautaire conduit par le Maire, est l’atteinte des résultats opérationnels concrets des poids lourds dans le périmètre urbain,  d’évaluer les statistiques  des accidents où ils sont impliqués, de rappeler  le cadre réglementaire en matière de transport dans la ville de Douala et d’identifier les pistes de solutions afférentes aux enjeux de logistiques urbaines dans la ville. 

Le rapport issu des travaux de groupes a été  le  support de cette  deuxième session de travail, laquelle a mis en exergue le plan  de circulation adopté lors des travaux de groupe. Le Préfet du Wouri a instruit les  conducteurs des poids lourds à s’approprier  les résolutions qui ont été prises lors de la première réunion et celles devant être implémentées à cette deuxième session.

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