23 novembre 2024

Fer de Mbalam: Bestway Finance Ltd et AustSino Resources Group Ltd démentent tout favoritisme dans l’attribution du projet

Lire le communiqué de presse rendu public ce 15 mars 2022.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Une lettre du Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, adressée à son collègue en charge des Transports, datant du 28 octobre 2021, écume, depuis peu, les réseaux sociaux.

L’auteur de la missive s’interrogeait sur la méthode et les procédures utilisées par Bestway Finance Ltd et son partenaire AustSino Resources Group Ltd, pour parvenir, en un temps si réduit, à boucler des études de faisabilité consécutives à la signature du mémorandum d’entente en date du 25 juin 2021, relatif à la construction du chemin de fer Mbalam/Kribi et du terminal minéralier multimodal au Port en eaux profondes de Kribi.

À travers la présente mise au point, Bestway Finance Ltd tient à apporter de la lumière sur un certain nombre de points.

Le 25 juin 2021, le Ministre des Transports et le MINMIDT ont signé, avec Bestway Finance Ltd et AustSino Resources Group Ltd, l’accord de principe qui marquait la volonté du Cameroun de s’unir à la République du Congo dans le cadre du développement des gisements de fer situés le long du craton du Kasaï Congo. Il s’agit à proprement parler d’un protocole d’accord relatif au projet de construction de près de 600 km de voie ferrée permettant de relier les trois sites miniers d’Avima, de Badondo et de Nabeba en territoire congolais à la cité balnéaire de Kribi et d’un terminal minéralier multimodal d’une capacité de 100 millions de tonnes de fer/an au Port en eaux profondes de Kribi.

Huit mois jour pour jour après la signature du MoU relatif à la construction de ces deux ouvrages de grande envergure, les accords contraignants y afférents ont été signés ce 25 février 2022 pour une durée de 50 ans. Désormais, l’on est face à un cadre administratif complet qui engage notamment la partie privée quant à sa volonté de bâtir ces deux infrastructures au sein de la République du Cameroun et du Congo. Du point de vue administratif, toutes les conditions sont donc remplies pour permettre le début effectif de la construction des deux infrastructures.

La cérémonie du 25 février dernier a été rendue possible grâce à l’implication personnelle des Présidents Denis Sassou-Nguesso et Paul Biya et au travail formidable abattu par les membres de l’Equipe Technique mise sur pied par décision du Ministre des Transports, dont il a personnellement assuré la supervision. Cette équipe a été chargée du suivi et de l’évaluation des activités du MoU signé le 25 juin 2021.

Constituée de représentants des différentes administrations publiques impliquées dans la mise en oeuvre du projet, à savoir le CARPA, le MINTP, le MINT, le MINFI, le MINEPAT, le MINFOF, le MINDCAF, le MINMIDT, le MINEPDED et le PAK, l’Equipe Technique a multiplié sessions et ateliers ces huit derniers mois. Ceux-ci ont notamment permis la validation des études de faisabilité synthétique du projet, qui ont reçu l’onction du cabinet KPMG, à la notoriété établie.

Le Cameroun bénéficie gratuitement d’infrastructures ferroviaires et portuaires d’envergure qui permettront d’évacuer la production du minerai de fer extrait du sous-sol congolais par Bestway et son partenaire AustSino. Ces deux projets représentent un investissement global de près de 5 500 milliards de F CFA entièrement financé par le consortium constitué à cet effet. Le financement global du projet est assuré par des entreprises privées, il est bouclé sans la participation de l’Etat.

Bien qu’il ne s’agisse point, à travers les accords signés le 25 février dernier, d’entreprendre la mise en exploitation du gisement de fer de Mbalam, il convient de noter que, avec une capacité de transport de 200 millions de tonnes de fer sur une base annuelle, le chemin de fer à double voie sera bien en mesure de faciliter l’exploitation des plus de 10 gisements miniers nationaux qu’il traverse.

La mise en exploitation du chemin de fer et du terminal minéralier va générer des recettes fiscales importantes pour les deux Etats et créer des dizaines de milliers d’emplois directs et indirects pendant les phases de construction et de mise en service. En chiffres, durant la vie de ces contrats, le Cameroun gagnera plus 25 milliards de dollars, soit 12 mille milliards de FCfa et tout comme le Congo. Elle permettra surtout à l’Etat du Cameroun de développer son secteur minier encore sous-exploité à travers la mise en exploitation des gisements de fer de Mbalam et de Nkout, respectivement dans les régions de l’Est et du Sud.

Autres avantages considérables : le désenclavement de plusieurs zones rurales situées le long du corridor du chemin de fer, la possibilité d’ouvrir l’infrastructure ferroviaire au transport des marchandises et des personnes, ainsi que les échanges dans les localités voisines, sans oublier la construction d’usines pour la première transformation du fer au Cameroun. Ce qui favorisera sans doute le décollage d’une filière embryonnaire et, par ricochet, celui d’un pays en quête d’émergence.

Les 600 km de chemin de fer, seront construits par une entreprise chinoise qui se retrouve au sein de Bestway. En parallèle, les mines seront bâties afin de pouvoir extraire et transporter le minerai à travers le chemin de fer. On estime à 20 000 emplois le nombre total d’emplois directs et indirects. Selon les accords signés ce 25 février dernier, les membres du consortium doivent privilégier les ouvriers camerounais et congolais et sous-traiter au maximum avec des entreprises des deux pays.

L’aspect minier va générer 700 emplois en phase d’exploitation par la mine, don’t 2 100 emplois en tout côté congolais. Côté camerounais, il y a plus de 10 000 emplois qui vont être générés pour ce qui est de l’effort de construction entre le Cameroun et le Congo et en phase d’exploitation, plus d’un millier d’emplois pour le chemin de fer, ensuite plus de 500 emplois pour ce qui est du port minéralier et plus de quatre fois cela pour chacun des deux pays en termes indirects.

Fait à Yaoundé, le 15 mars 2022

(é) Patrick TCHOUWA

Directeur de la Communication et des Relations Publiques

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