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Aménagement : Le Projet de drainage pluvial de Douala entre dans sa seconde phase

Le Dr. Roger Mbassa Ndine, le maire de Douala, a effectué, ce 24 février 2022, une descente marquant le lancement officiel de la seconde phase de ce projet financé par l’Agence française de développement.

Près de 109 milliards de fcfa  (166,56 millions d’Euros), ont été rétrocédés, le 14 janvier 2014, à la Communauté urbaine de Douala (Cud), par l’Agence française de développement (Afd), pour réduire considérablement la vulnérabilité liée aux inondations dans la ville de Douala. Les dits fonds ont servi à la mise en œuvre du Projet de drainage pluvial de Douala (Pdp) de certains quartiers de la capitale économique du Cameroun, considérés comme des zones cibles du projet.  Ces travaux sont réalisés dans 9 quartiers où ont été aménagés les drains primaires et secondaires. Il s’agit notamment, de Bepanda Gentil, Makèpè Maturité, Sic Cacao, Bepanda Cacao Barry, Ngodi, Brazzaville (Bonaloka), Bonewonda, Bessenguè et Kondi (Cité des Palmiers), des quartiers des arrondissements de Douala 1, 2, 3, 4, et 5.

Équipements socio-collectifs

Ainsi, dans la première phase dudit projet, la réalisation de 30,9 km des canaux rectangulaires en béton armé et en perrés- maçonnés, a permis de procéder au reprofilage d’environ 17,9 km des canaux en terre dans les parties aval de certains drains. Cela a contribué à solutionner les endroits identifiés à risque en 2006, s’inscrivant par la même occasion, dans l’agenda d’intervention prioritaire du Schéma directeur d’assainissement de la ville de Douala. 

De plus, «le projet a contribué à la protection et à la sécurisation des emprises de ces drains par des aménagements paysagers et la réalisation de près de 47,1 km de voies sur berge qui servent de voies de service pour faciliter l’entretien des canaux», informe la Cud. Après la construction linéaire des drains, la seconde phase de ce projet est axée sur la réalisation des aménagements et équipements socio-collectifs (création des parcs et places de quartiers, construction d’équipements sportifs). Ce, pour participer sur la réduction des impacts négatifs des drains aménagés, et surtout, faire bénéficier aux habitants de la ville de Douala en général, et aux riverains en particulier,  une offre innovante en matière d’équipements marchands,  de loisirs, et de proximité.

La réalisation de ces travaux, a été confiée à l’entreprise française Sogea-Satom, sélectionnée au terme d’une procédure de passation de marchés, pour un montant d’environ 4, 4  milliarfs de fcfa, et une durée de 3 mois. Ces travaux sont contrôlés par le Bureau d’études Louis- Berger. «Nous pensons que l’accélération des travaux permettra de réduire le gap pour que nous soyons dans les délais lors de la fin des travaux prévus le 7 juillet 2022 », a déclaré Aymard Meteke, le directeur du projet.  

Dédommagements

Toutefois, il est à noter que ce sont les équipements innovants de loisir, car l’offre est presqu’inexistante dans la ville. «Ce projet qui vise à traiter les zones les plus sensibles face aux inondations. Nous les avons traités, a cela nous avons ajouté des équipements de proximité pour réduire l’impact environnemental créé sur les sites où nous sommes intervenus», a ajouté le directeur du projet. Pour le premier magistrat de la ville de Douala, «il s’agit de la mise en œuvre d’un programme de l’Exécutif. C’est le programme d’équipements de sports, de loisirs et de proximité. Sur les différents sites où nous avons été, des espaces sont prévus pour l’agora, les hommes, les femmes et pour enfants. C’est une invite pour les jeunes de ces quartiers à s’intéresser au sport, à avoir des loisirs sains, et à pouvoir se spécialiser davantage», a réagi le Dr. Roger Mbassa Ndine.  

D’expérience, ce type de travaux engagés par la ville de Douala, causent de nombreux désagréments aux populations qui vivent dans ces sites à aménager. Dans les cas d’espèce, les habitants des quartiers faisant l’objet des travaux, ont été dédommagés, et ceux qui ne le sont pas encore «qui ont droit, seront récences et dédommagés», a précisé le maire de Douala, s’adressant ainsi, à ceux qui opposent une résistance à libérer les emprises. «Cela permettra, aux équipes en charge de la réalisation des travaux de respecter le cahier de charges qui, en date du 17 février 2022, présente un taux d’avancement physique estimé à 42,30 % pour une consommation de délai de 64, 56 %».

Dim Dim

 – Parcs et paysage : réalisation d’une fontaine à jet d’eau à bassin circulaire, zone de sanitaires publics.

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