22 novembre 2024

Certificat de classe A: ce qui va changer à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen

L’obtention de ce précieux instrument de probation par cette plateforme aéroportuaire  emporte de conséquences évidentes sur la qualité du management de ses responsables, ainsi que l’amélioration de la qualité de services et la maintenance des outils techniques de production. Le Certificat d’aérodrome de classe A été présenté au Ministre des transports, Jean Ernest Masséna galle Bibehe, ce 12 juillet 2022 à Yaoundé.

L’aéroport international de Nsimalen peut désormais se prévaloir du mérite d’être bien classé, au regard de sa conformité sur les standards de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), ainsi que du respect des normes de la Cameroon Civil Aviation Authority (CCAA).  Placé sous l’autorité administrative des Aéroports du Cameroun (ADC SA), l’aéroport International de Nsimalen, s’inscrit désormais en lettre d’or dans le cercle très restreint des aéroports internationaux certifiés classe A, sur la qualité de la sécurité des services aéroportuaires offerts.

Le Ministre des transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, n’a pas caché, à cette occasion, sa satisfaction, du fait de cette reconnaissance internationale et locale par les experts du secteur de l’aviation. Le membre du gouvernement a saisi la perche pour saluer les efforts consentis par  Thomas Owona Assoumou, Directeu général des ADC et de son équipe, pour leurs dynamisme et diligence dans la gestion du processus de certification, jusqu’à son obtention. Preuve d’une équipe tournée vers l’atteinte des objectifs.  

L’apport du certificat 

Rappelons que, le présent certificat de classe A décerné à l’aéroport International de Nsimalen, à une durée de deux (2)ans renouvelables. Ce précieux sésame servira aux ADC dans la fourniture et le suivi de l’information aéronautique, l’accès à l’aire de mouvement, le plan d’urgence de l’aérodrome, le service de sauvetage et de lutte contre l’incendie, les inspections opérationnelles de l’aire de mouvement, les aires visuelles et circuits électriques d’aérodrome, l’entretien de l’aire de mouvement, la sécurité des travaux d’aérodrome, la gestion de l’aire de trafic, le contrôle des véhicules côté piste, le péril animalier, le contrôle des obstacles, l’enlèvement des aéronefs accidentellement immobilisés, la manutention des marchandises dangereuses, les opérations par faible visibilité et par mauvais temps, la protection des emplacements des aides à la navigation et les opérations de ravitaillement.

Perspectives

Selon le Directeur général des ADC SA, Thomas Owona Assoumou, le gouvernement de la République est résolument engagé à moderniser et à sécuriser ses aéroports: «après l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, se sera, celui de l’aéroport international de Douala, ensuite, de Garoua qui bénéficieront de de statuts», a-t-il précisé lors de la cérémonie solennelle de présentation dudit certificat au Ministre des transports.       

Pour mémoire, les Adc voient le jour le 13 décembre 1993, et le 12 Aout 1994, une convention de concession est signée entre l’Etat du Cameroun et la société ADC S.A. pour la gestion de 7 aéroports du pays, parmi lesqueles les aéroports internationaux de Douala, Garoua et Yaoundé-Nsimalen, ainsi que les aéroports de Bamenda, Bertoua, Maroua-Salak, et Ngaoundéré. Le 1er Octobre 1994, la nouvelle société ADCS.A. démarre ses activités. L’entreprise a pour missions principales, la gestion, l’exploitation, l’entretien, le renouvellement, la réhabilitation et le développement des sept aéroports de la concession, l’assistance en escale des aéronefs. Lesdites missions reposent sur quatre axes: la moderniser les infrastructures et des équipements, l’amélioration des performances économiques et financières, le développement du trafic aérien et les activités extra aéronautiques, la mise  en place d’une politique de développement durable, et le positionnement des aéroports du Cameroun et leur  qualité de service au niveau des standards internationaux. 

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