(Ripostes,Georges Semey). Au total, un volume de 130.000 tonnes sera importé pour l’année 2024, afin de couvrir les besoins des populations dont la demande est estimée à environ 200.000 tonnes métriques.
Comme au premier semestre 2024, le Cameroun va procéder à l’importation d’un volume de 60.000 tonnes de gaz domestique, pour couvrir la demande au second semestre. C’est la substance d’un récent communiqué rendu public par Okie Johnson Ndoh, le Directeur général de la Caisse de stabilisation des produits des hydrocarbures (Csph), Président de la Commission ad hoc chargée des importations des produits pétroliers.
Un appel d’offres y relatif a été lancé à l’intention des sociétés pétrolières agréées. Depuis l’incendie de la Société nationale de raffinage (Sonara) intervenu le 31 mai 2019, le marché local du gaz domestique reste fortement perturbé. La production de la Sonara qui était estimée annuellement à 35.000 tonnes métriques, avant la catastrophe de 2019, créée un manque à combler, jusque-là non atteint par la Société nationale des hydrocarbures (Snh).
Cette dernière exploite le dépôt de gaz de Bipaga d’une capacité de production d’environ 30.000 tonnes métriques par an, soit 21% de la production nationale en gaz domestique. Correspondant à un volume de 8 millions de bouteilles de gaz domestique, largement insuffisant pour remplir les besoins des consommateurs Camerounais, dont la demande oscille autour de 200.000 tonnes métriques par an.
Il est également important de rappeler que le volume global des importations de gaz domestique attendu pour l’année 2024 est de 130.000 tonnes. Les opérations d’importations comptant pour le second semestre 2024 se feront en deux (2) lots: 34.000 tonnes métriques, puis 25.000 tonnes métriques, d’après le communiqué de Okie Johnson Ndoh.
