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Manoka: APMI pour un port en eaux profondes

La procédure a été lancée ce 2 novembre 2022 par le Directeur général du Port autonome de Douala.

Les autorités du Port autonome de Douala veulent aller vite: accélérer le programme de développement de cette plateforme portuaire. Programme cadré sur un schéma directeur et la Banque des projets du PAD dédié. Cyrus Ngo’o a lancé  ce 2 novembre 2022, un appel public international à manifestation d’intérêt (APMI) en faveur des investisseurs nationaux ou étrangers en vue de l’aménagement d’un nouveau site portuaire à Douala 6ème, précisément dans l’île de Manoka. L’urgence de ces investissements porte, d’après le Directeur général, sur « l’importance des  investissements à consentir », et « la complexité des projets concerné ». Toutefois, le Port de Douala-Bonaberi est également confronté aux contraintes d’exploitation du site actuel. Des contraintes d’ordres foncier et nautique. 

« Le programme de développement du Port de Douala-Bonaberi intègre une diversité de projets qui reposent sur deux principaux axes stratégiques, à savoir, d’une part, l’amélioration de l’existant à travers la rénovation et l’optimisation des infrastructures du site portuaire actuel de Douala, d’autre part, l’extension future du port vers un nouveau site portuaire pour surmonter les contraintes d’exploitation du site actuel, d’ordres foncier et nautique », a fait observer le Directeur général du Port autonome de Douala. 

Initialement conçu pour une  capacité de 7,5 millions de tonnes par an, la capacité du Port de Douala a été optimisée à13,5 millions de tonnes par an, suite aux travaux de rénovation et de modernisation du combinat portuaire. Le nouveau site portuaire de Manoka sera construit, d’après les responsables du PAD, sur des eaux profondes dans l’Arrondissement de Douala 6ème. L’APMI lancé par le Port autonome de Douala. « Les projets visés feront l’objet, le cas échéant, de conventions d’implémentation spécifiques en stricte conformité avec la réglementation en vigueur au Port autonome de Douala (autorisation d’occupation temporaire, autorisation d’exploitation temporaire, concession etc….) », précise Cyrus Ngo’o.

Rappelons que le Port de Douala-Bonaberi est doté d’une capacité annuelle de trafic de 15 millions de tonnes. La plateforme dispose de 26 quais d’accostage sur 5,5 km de long, étendus sur une superficie d’environ 400 hectares, la plateforme est constituée de 7 terminaux spécialisés, 15 entrepôts, 65 ha de terre-pleins, 25 km de voies ferrées, et plus de 20 km de routes bitumées. Le Port de Douala reste la porte d’entrée de plus de 90% des produits d’importation du Cameroun et des pays voisins dépourvus de façade maritime(Tchad et Rca).

Félix Beda

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