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Moeurs: Une lesbienne trompée, châtie son amante infidèle

Sandrine, qui joue le rôle de l’homme dans ce couple n’a pas toléré que Mispa Michèle, sa copine, la trompe avec de vrais hommes. L’altercation verbale s’est soldée par une bagarre au cours de laquelle, personne ne voulait révéler les véritables raisons de la bagarre.

Deux jeunes filles se sont données en spectacle le 15 juillet dernier au Rond-point du Golf, quartier Bastos à Yaoundé. En apparence, il s’agissait de bonnes camarades pour les naïfs, mais plutôt d’un véritable couple de lesbiennes pour certains de leurs proches. Sandrine M. et Mispa Michèle s’étaient données rendez-vous au quartier Golf, rond-point Bastos pour une chaude explication.

Jean Pierre, qui vend des fruits aux alentours de ce rond-point soutient avoir vécu la scène d’un bout à l’autre. « La fille en pantalon jeans, de teint clair, est arrivée la première à bord d’une voiture 4×4, avant d’être rejointe par celle, de teint noir et ronde, qui abhorrait une culotte noire, arrivée dans un taxi. La dernière arrivée va tendre la main à la première et en lieu et place d’une salutation va plutôt recevoir une gifle », explique Jean Pierre qui ajoute que les claques étaient accompagnées des questions « Qui est Cath B ? qui est Patrick ? Tu vas me le dire ? ». A l’en croire Mispa Michèle, la noire et ronde, ne va pas répondre à l’agression se contentant de donner des explications à sa camarade Sandrine, de teint clair, qui ne cessait de lui manifester son courroux.

Alors que des témoins de la scène accourent pour s’enquérir de la situation, Mispa Michèle, ne pouvant plus supporter les coups répétés de Sandrine, va s’engager dans la bagarre. Les deux pugilistes vont être très vite séparées par les passants et riverains du lieu qui ont accouru, mais vont continuer à se regarder en chiens de faïence, chacune promettant l’enfer à l’autre. Questionnées par le public sur les raisons de cette bagarre, ni Sandrine et encore moins Mispa Michèle n’oseront parler, préférant s’enfermer dans un mutisme interrogateur.

Image à titre illustratif

Jalousie de lesbiennes

Des proches des deux filles qui vont se retrouver sur le site permettront de comprendre les raisons de cette bagarre improvisée. Nubienne, une jeune fille qui soutient bien connaître Sandrine et Mispa Michèle les accuse d’être un couple de lesbiennes. « C’est Sandrine M. le mari jaloux dans cette relation et Michèle Mispa, la femme qui en vérité, a souvent des relations sexuelles avec des garçons. On soupçonne même qu’elle est déjà mariée. Sandrine a donc surement été au courant de l’une de ses escapades amoureuses ou de ce mariage et a voulu la punir » explique Nubienne.

Une déclaration qui sera confirmée par plusieurs autres connaissances des deux filles qui ajoutent par ailleurs que ce n’est pas la première fois qu’elles ont des altercations aussi violentes. « Un frère de Mispa Michèle l’avait déjà dénoncé à la gendarmerie et elle n’avait été épargnée par une garde à vue que grâce à l’intervention de ses parents qui avait d’ailleurs corrompu les gendarmes qui étaient venus pour l’embarquer. Je croyais qu’elle avait arrêté avec cette sorcellerie d’homosexualité », regrette Junior B., un voisin de Mispa Michèle. « Quand j’apprends que cette Mispa Michèle est mariée, je me demande quel homme normal a osé épouser une lesbienne. Le pauvre ne le sait surement pas. Je n’aurais pas hésité à informer le Monsieur si je le connaissais afin qu’il la chasse », crie courroucée, une dame témoin de la rixe.

La loi camerounaise punit l’homosexualité qu’elle considère comme un grave délit. L’article 247 bis du code pénal camerounais condamne ainsi d’une peine allant de trois mois à cinq ans et d’une amende de 200 000 Fcfa à 1 million de F, toute personne qui a des relations sexuelles avec une personne de même sexe. Il suffit d’une simple dénonciation pour être interpellé et jeté en prison. De nombreux homosexuels et lesbiennes croupissent dans les pénitenciers du Cameroun pour ce délit. Sandrine M. et Mispa Michèle risquent donc la prison si elles sont dénoncées.

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